Jean-Pascal Zadi et le reste du casting du « Grand déplacement ».

Mika COTELLON

Jean-Pascal Zadi et le reste du casting du « Grand déplacement ».

CINÉMA – Après avoir brigué les César et l’Élysée, Jean-Pascal Zadi s’attaque à encore plus grand : la conquête de l’espace. C’est ce qu’a dévoilé à la presse le réalisateur français de 44 ans, ce jeudi 3 avril, au sujet de son prochain long-métrage, un film baptisé Le Grand déplacement, clin d’œil évident à la théorie complotiste du « grand remplacement ».

« C’est un titre avec une véritable identité. On ressent la comédie et l’aspect politique », a confié la star de la série En place au magazine Vanity Fair. D’après la photo du casting dans leurs costumes d’astronautes, on y retrouve – outre le comédien césarisé – Reda Kateb, Marie-Pierra Kakoma (plus connue sous le nom de Lous and the Yakuza), Fadily Camara et Fary.

D’autres noms, comme ceux d’Éric Judor, Claudia Tagbo et Alassane Diong partagent également l’affiche de ce film, dont le tournage s’est déroulé pendant huit semaines entre le Maroc et la Côte d’Ivoire. « Souvent quand je regarde un film qui se déroule en Afrique, les pays sont inventés. Et là, je voulais ancrer cela dans la réalité, et montrer une autre image du continent », explique Jean-Pascal Zadi à Vanity Fair.

« Il est aussi question de décolonisation »

Comédie « d’aventure écologique » (pour reprendre ses mots), Le Grand déplacement raconte l’histoire fictive des membres de la première mission spatiale panafricaine envoyée dans l’espace pour explorer une nouvelle planète et sauver l’Afrique, alors que la Terre se meurt. Un point de départ loufoque, dont on ignore encore vraiment les contours.

Jean-Pascal Zadi dans « Le Grand déplacement ».

Mika COTELLON

Jean-Pascal Zadi dans « Le Grand déplacement ».

« Le Grand déplacement », en salles le 25 juin.

Mika COTELLON

« Le Grand déplacement », en salles le 25 juin.

Jean-Pascal Zadi précise avoir souhaité renouveler les codes des films classiques de science-fiction tournés en Occident, en y intégrant comme à son habitude quelques touches politiques. « Il y a des messages sur l’avenir de la planète, souffle-t-il, toujours à Vanity Fair. Qu’est-ce qu’on doit en faire ? Comment doit-on changer nos comportements ? […] Il est aussi question de décolonisation. »

Troisième long-métrage derrière la caméra pour Jean-Pascal Zadi, Le Grand déplacement doit arriver sur les écrans le 25 juin. Il suit à quelques mois près la sortie de Prosper, de Yohann Gloaguen, en salles depuis fin mars, dans lequel l’acteur interprète un chauffeur de VTC qui se glisse dans la peau d’un homme d’affaires assassiné dans son taxi.

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