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S’ils ont signé un des plus gros tubes des années 80 avec « Nuit de folie », les deux membres de Début de soirée s’écharpent désormais par médias interposés. La semaine dernière, William Picard a relancé les hostilités, accusant son ancien comparse Sacha Goëller d’escroquerie et d’opportunisme. « Sacha Goëller dit ne pas être crédité par la Sacem, mais il n’a jamais rien écrit, ni composé. Il est interprète. Je suis auteur. Il est assez opportuniste et il a escroqué des gens. Cela m’a mis en colère » dénonce à Ici Paris celui qui continue tout seul l’aventure Début de soirée au sein de la tournée « Stars 80 » : « Je ne voulais pas me reformer avec Sacha, mais je suis le parrain de sa fille Mélanie, j’ai accepté. C’est devenu une tournée, puis il y a eu les films. Après, Sacha s’est fait virer ».

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« Je conteste formellement »
Alors que ses propos ont été très médiatisés, Sacha Goëller sort aujourd’hui du silence. Dans une publication sur son compte Facebook, le chanteur estime qu’après ces propos le « visant personnellement », il rappelle « toute imputation de faits précis portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne est encadrée par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ». Pour lui, ces déclarations de William Picard qu’il « conteste formellement » portent « atteinte à [sa] réputation » et il assure qu’il va lui répondre : « Dans le respect de mes droits, j’ai sollicité l’exercice de mon droit de réponse afin que ma position soit publiée dans les mêmes conditions. Je me réserve par ailleurs la possibilité d’engager toute action utile pour préserver mes droits et rétablir la vérité ».

En 2019, Sacha avait déjà accusé William d’escroquerie, s’estimant moins payé que son acolyte sur scène : « Je m’aperçois alors [que William] est payé beaucoup plus que moi sur chaque date, et ça depuis quatre ans minimum. Je fais le compte, et je me rends compte que Claude Cyndecki, le producteur de la tournée, me doit énormément d’argent ». On attend désormais sa propre version des faits de l’histoire.