Beaucoup de points autour de cet accord restent toutefois flous, faute d’une « déclaration conjointe » officielle des deux parties. Cette déclaration, qui n’a pas de valeur juridique contraignante, doit ensuite servir de feuille de route pour un accord commercial qui sera, lui, juridiquement contraignant.

Le document devra notamment préciser quels produits européens bénéficieront d’exemption, et si une réduction des surtaxes sur les voitures et pièces automobiles, actuellement de 25%, sera réellement appliquée. Les droits de douane sur l’acier et l’aluminium s’élèvent en effet aujourd’hui à 50% alors qu’une réduction devait normalement être mise en place.

Une source au sein de la Commission européenne avait indiqué la semaine dernière que la déclaration était « finalisée à 90 ou 95% ».

Un porte-parole de la Commission a déclaré jeudi que « la balle est toujours dans le camp des États-Unis ». « Nous avons entretemps reçu un texte avec leurs suggestions », a-t-il ajouté. « Nous allons l’examiner, transmettre nos remarques et continuer nos efforts pour obtenir une déclaration prête au plus vite ».