Un roman qui lorgne aussi du côté des histoires de super-héros. ADRIANA DUDULEANU / GETTY IMAGES
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L’héroïne de « Peau d’ourse » n’a pas le physique gracile de Catherine Deneuve dans « Peau d’âne ». Mais l’écrivain Grégory Le Floch pourrait être l’héritier gothique de Jacques Demy. Lui ne s’empare pas d’un conte de Perrault, mais d’une légende des Pyrénées, qu’il modernise et réenchante à sa manière, queer et guerrière. Pas de fée en hélico ici, mais une adolescente harcelée dans un village paumé. A 16 ans, Nina dépasse déjà son père d’une tête, porte des joggings 5XL et des chaussures pour hommes taille 48, si bien que dans son village, on ne l’appelle plus Nina, mais « Mont Perdu », comme « le mont le plus moche des Pyrénées ».
Pour ne rien arranger, des poils noirs et drus commencent à lui couvrir le corps. Dire qu’elle n’a pas la cote au lycée relève de l’euphémisme. Et les choses s’aggravent encore quand un soir d’insomnie entretenue à haute dose de Red Bull, Mont Perdu envoie un message sur Instagram à Kelly, la fille …
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