Après les mots inquiétants qu’avait tenu Lewis Hamilton, après les qualifications du Grand-Prix de Hongrie de F1, ses fans attendaient des propos plus positifs. D’autant que certains, à l’image de Jacques Villeneuve, en avaient profité pour le tacler sans ménagement, dénonçant son attitude défaitiste. Mais omettant totalement l’aspect humain. Car, oui, le Britannique est sensible, chose que d’autres considèrent comme une faiblesse…
F1 : Si Hamilton y croit, alors le projet Ferrari est probablement sur la bonne voie !
Toutefois, le septuple champion du monde a réaffirmé son engagement envers la Scuderia mais aussi, sa foi dans le projet et dans le potentiel de l’écurie italienne. Car d’après l’Anglais, Ferrari a tout ce qu’il faut pour renouer avec la couronne mondiale. Et en la matière, difficile de ne pas croire Lewis Hamilton qui, pour mémoire, a déjà décroché sept (certains diront même, “huit”) titres, avec Mclaren puis Mercedes. Autant dire qu’il est le mieux placé pour reconnaître une structure capable d’être championne du monde…
D’ailleurs, en Hongrie, s’il avait totalement loupé sa qualification, la pole position de son coéquipier, Charles Leclerc, semblait confirmer le net regain de forme de l’écurie italienne, observé depuis plusieurs courses. L’intéressé, lui-même, avait également réalisé un bond en avant dans cet exercice, avant l’enchaînement décevant de Spa/Hungaoring. Alors, oui, LH44 avait probablement besoin de prendre une pause, de se ressourcer, avant de revenir au sommet de sa forme, à la rentrée.
Histoire, aussi, de faire taire les quelques pilotes de F1, bien moins couronnés que lui, ayant critiqué sa réaction.
« L’équipe a tous les ingrédients dont elle a besoin pour gagner des championnats du monde. Il s’agit littéralement de faire en sorte que les choses soient toutes alignées et qu’elles se déroulent sans heurts, librement, sans stress, ce que nous essayons tous de faire. Cette saison a certainement été la plus intense, je dirais, simplement du point de vue du travail. S’intégrer dans une nouvelle culture, une nouvelle équipe, ça ne s’est pas fait sans heurts dans tous les domaines, et ça a été une vraie bataille.“, confirmait Lewis Hamilton, il y a quelques jours.
« J’ai vraiment besoin de m’évader et de me ressourcer, d’être avec les enfants et de rire. Je suis sûr qu’il y aura des larmes à un moment donné, et je pense que c’est vraiment sain. Mais je suis toujours excité de courir. J’aime ce que je fais, j’aime être en rouge, j’aime travailler avec cette équipe, et j’ai tellement confiance en cette équipe. C’est vraiment difficile à expliquer. Je l’avais déjà beaucoup avec mon équipe précédente. Au fil du temps, vous construisez vraiment cette camaraderie, et je vois la passion dans cette équipe et j’adore ça. Tout ce que je veux, c’est contribuer du mieux que je peux.“, poursuivait, alors, le pilote britannique.
“Bien sûr, je dois faire la plupart de cela sur la piste et je n’y arrive pas toujours, mais aussi en arrière-plan, je vois qu’il y a des choses que nous pouvons toujours améliorer, et il y a des choses que je peux améliorer. Je suis vraiment excité pour cette pause. Je pense que pour tout le monde, en particulier les gars à l’usine, ils vont certainement profiter de ce moment avec leur famille et nous reviendrons plus énergiques pour la deuxième mi-temps.”, concluait le champion en question.
En F1 comme ailleurs, la fragilité et la transparence peuvent être considérées comme des faiblesses
Au-delà de l’aspect strictement sportif, Lewis Hamilton aura également appris de cette situation sur le plan personnel. A savoir que le fait de se livrer, en toute transparence, en faisant état de ses faiblesses personnelles, devant les médias, n’était peut-être pas constructif. Certains saisissant ce genre d’occasion pour taper sur un homme, d’apparence affaibli et donc, plus facile à achever. Notamment, de la part d’ex-pilotes de F1 n’ayant pas beaucoup gagné, cultivant certainement une forme d’aigreur voire, de jalousie, envers leurs collègues ayant mieux géré leur carrière.
Quoiqu’il en soit, un grand champion sait aussi se nourrir du négatif, des attaques, de la méchanceté ambiante pour la transformer en quelque chose de plus positif. Et, finalement, gagner, afin de répondre de la meilleure des manières à ses détracteurs. Lewis Hamilton saura-t-il réagir ainsi, pour rebondir et redevenir le pilote magistral qu’il a été ces dernières années ? Réponse dans les semaines et mois à venir, sur la piste.
Pour rappel, la rentrée de la F1 aura lieu sur le circuit de Zandvoort, théâtre du Grand-Prix des Pays-Bas 2025 -du 29 au 31 août prochains. A savoir, sur les terres de son grand rival, Max Verstappen. Lieu idéal pour rebondir, n’est-ce pas ?
It all started months ago, in the cold of Fiorano.
After a hard-fought ’74 season, the team wasted no time getting back to work designing the new 312T and bringing a line-up ready to fight at the very front.
That winter work laid the groundwork for a dominant campaign. Twelve… pic.twitter.com/PMzU8OytjA
— Scuderia Ferrari HP (@ScuderiaFerrari) August 13, 2025
Article publié le 15/08/2025 à 6h41