Alors que le sommet en Alsaka entre Vladimir Poutine et Donald Trump se tiendra ce vendredi soir, avec comme objectif de nogicier un cessez-le-feu en Ukraine, Kiev fait face à une division de son opinion publique. Un problème, couplé à une baisse de confiance en Volodymyr Zelensky, pour mener la guerre face à la Russie.

Rencontre au sommet ce vendredi soir en Alaska. Dans le plus grand état américain, le présent des Etats-Unis Donald Trump rencontra Vladimir Poutine, une première depuis le début de la guerre en Ukraine il y a trois ans. Mais loin, de la base militaire sur laquelle aura lieu la rencontre, Volodymyr Zelensky semble fragilisé, y compris dans son propre pays.

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 Baisse de confiance de la population ukrainienne en son président

« L’avenir de l’Ukraine se joue pour l’instant, sans l’Ukraine », regrette ainsi Volodymyr Zelensky, qui redoute qu’un accord défavorable soit trouvé à des milliers de kilomètres de Kiev et que Washington penche du côté des exigences de Moscou. 

Dans le même temps, le président ukrainien risque d’être fragilisé au sein même de son pays à l’issue de cette séquence diplomatique. Si au début de la guerre, 90% des Ukrainiens affichaient leur confiance en leur chef de guerre, ils ne sont plus que 58% aujourd’hui. 

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Une opinion publique de plus en plus divisée

« Volodymyr Zelensky apparaît comme celui qui n’a pas de solution pour l’Ukraine, en fait. Et, qui dit pas de solution, dit la poursuite de la guerre avec la perspective que les Russes, allant encore plus loin, prennent encore plus de territoires », analyse Régis le Sommier, directeur de la rédaction d’Omerta.

Après plus de trois ans de conflit, l’opinion publique ukrainienne commence à se diviser. Selon l’Institut international de sociologie de Kiev, 38% des Ukrainiens pensent que le pays devrait céder une partie de son territoire en échange de la paix tout en préservant son indépendance. Une idée loin d’être partagée par Volodymyr Zelensky, lui, refuse de céder le moindre kilomètre carré à la Russie.