Ce dimanche 17 août en Autriche, Marc Marquez prendra son 202è départ en MotoGP au guidon de sa Ducati. À 32 ans, le pilote catalan détenteur de huit titres mondiaux, dont six dans la catégorie reine, est au sommet de son art pour sa 13è saison parmi l’élite puisqu’avant les dix derniers grands prix de l’exercice 2025 il possède 120 points d’avance au championnat sur son frère Alex.
Une performance XXL d’autant que Marc Marquez est un miraculé. Il y a trois ans et après une énième chute, il avait arrêté sa saison pour ce qu’il avait qualifié à l’époque d’opération de la dernière chance pour récupérer l’usage de son bras droit maintes fois mutilé.
Opération réussie, l’Espagnol avait repris la compétition, changé d’écurie et obtenu en fin d’année dernière un guidon chez Ducati, la meilleure moto du moment, celle qui lui permet aujourd’hui de caracoler en tête du championnat.
On voit mal comment le titre pourrait lui échapper
Michel Turco auteur de Marc Marquez, l’amour du risque
« Ça reste le meilleur pilote malgré les mésaventures qu’il a pu vivre ces dernières années avec ses blessures, explique Michel Turco l’auteur de la biographie dédiée à l’octuple champion du monde. Il voulait savoir s’il était encore capable de le faire et il s’est prouvé qu’il était capable de le faire. Aujourd’hui, il a la maturité, il a la moto qui lui permet aussi de garder un petit peu de marge. Si rien ne lui arrive, on voit mal comment le titre pourrait lui échapper et même bien avant le terme du championnat. »
Ce neuvième titre mondial toutes catégories confondues, mais surtout ce septième en MotoGP, Marc Marquez pourrait mathématiquement le décrocher fin septembre au Japon à six courses de la fin du championnat. Il deviendrait alors le pilote le plus titré de la catégorie reine devant son éternel rival, l’Italien Valentino Rossi.
Michel Turco avec Marc Marquez
Crédit : Michel Turco
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