Grâce à l’union de sa fiancée et de son amante, un homme, hospitalisé, a pu conserver sa sonde d’alimentation qui lui est nécessaire pour rester en vie alors que l’hôpital où il se trouve avant demandé à la justice l’autorisation de retirer son assistance.
Selon The Independent, un homme britannique de 60 ans, identifié comme YD, restera sous assistance vitale grâce à l’intervention de sa compagne et… de son amante. Plongé depuis le mois d’octobre 2024 dans un état végétatif prolongé à la suite d’une hémorragie cérébrale, il respire seul depuis le début du mois de mars, mais dépend d’une sonde pour se nourrir et recevoir ses traitements.
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Au début du mois d’août, le Hillingdon Hospitals NHS Foundation Trust a demandé à la justice, la Court of Protection, l’autorisation de retirer cette assistance. Mais son épouse, et donc son amante, ses partenaires de vie depuis plus de vingt ans, ont convaincu la juge que le patient, fervent croyant en la guérison spirituelle, n’aurait pas voulu l’arrêt de ses soins.
Des pistes d’amélioration pour les deux femmes
Bien qu’elles ne se connaissaient pas avant la maladie de YD, les deux femmes ont décrit de manière concordante sa curiosité pour le monde spirituel et son désir de vivre. Son amante a déclaré que ce dernier voulait « absolument continuer à vivre, jusqu’à ce qu’il décède de manière naturelle et non forcée ».
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Elles ont déclaré rester avec lui tous les jours, durant plusieurs heures, s’assurant désormais un soutien affectif. Son épouse affirme avoir constaté de légers progrès : pressions de la main, mouvements du poignet, suivi du regard. Pour la juge, rien ne prouvait que YD verrait sa vie comme un fardeau. Elle a rappelé la « forte présomption » en faveur de la préservation de la vie et rejeté la requête de l’hôpital.