Le DFCO et le FC Rouen se quittent sur un match nul 1-1, ce vendredi, lors de cette 2e journée de National. Tout avait pourtant bien commencé après l’ouverture du score ultra-rapide de Yanis Barka, avant de se faire surprendre sur penalty. Julio Tavares a rejoué officiellement sous le maillot rouge.
Le DFCO ne sera pas parvenu à enchaîner, une semaine après sa victoire renversante à Orléans (2-1). Les joueurs de Baptiste Ridira ont concédé le nul 1-1, ce vendredi, pour cette deuxième journée de National, la première à la maison. Les Rouges peuvent avoir des regrets. D’abord, parce qu’ils avaient ouvert la marque après moins de deux minutes de jeu, par Yanis Barka. Ensuite, parce qu’ils n’ont pas réussi à faire tourner la rencontre à leur avantage dans une deuxième mi-temps dominée de bout en bout.
Une soirée frustrante parce qu’elle signait aussi le retour de l’icone Julio Tavares. L’attaquant cap-verdien a été ovationné pour son retour sur la pelouse de Gaston-Gérard, cinq ans après son départ, dans les dix dernières minutes de jeu. Une rencontre durant laquelle a été annoncée l’arrivée du milieu de terrain Mickaël Barreto.
Prochaine échéance dans une semaine, en déplacement, sur la pelouse du Stade briochin, à Saint-Brieuc, qui a enchaîné un deuxième revers consécutif chez un autre promu : le FC Fleury 91 (4-1).
Le match
Beaucoup de frustration à la sortie de cette première à la maison pour le DFCO. L’entame ne pouvait pas être meilleure avec ce but d’entrée signé Yanis Barka. Après moins d’une minute 30 de jeu, l’attaquant dijonnais s’est retrouvé en face à face avec le portier rouennais, après une belle percée de Zoran Moco consécutive à une déviation parfaite de Julien Domingues. Et puis les Rouges ont arrêté de jouer, ont laissé les Normands contrôler le ballon, sans réussir à remettre le pied dessus.
Sans se montrer dangereux, le FC Rouen s’est pourtant vu servir l’égalisation sur un plateau. Abdoul Diaby-Malick, pour la première fois titulaire, a mal dosé une passe en retrait pour Paul Delecroix, qui a commis la faute sur Gerbeaud (20′). Rocha ne tremble pas et remet les deux équipes à égalité. De quoi réveiller le DFCO, qui se remet enfin à jouer vers l’avant et se procure d’énormes occasions en fin de première mi-temps. Domingues rate un face-à-face, Yanis Barka trouve le poteau et Jordan Marié voit sa frappe parfaitement repoussée alors qu’elle filait dans le soupirail droit du gardien rouennais.
La deuxième période est à sens-unique, avec beaucoup de situations dijonnaises mais peu de véritables occasions. Le FC Rouen se contente du nul et le DFCO concède un premier match nul pour cette première à domicile. Une soirée où l’on retiendra évidemment le retour de Julio Tavares, littéralement acclamé par les 5.300 spectateurs du stade Gaston-Gérard. « Il y a eu plus de bruit sur son entrée que sur le but », plaisantait Quentin Bernard après la rencontre.
Le joueur : Abdoul Diaby-Malick
Soirée contrastée pour le jeune défenseur central de 20 ans. Pour sa première titularisation, a été à la fois été l’auteur d’une grosse erreur puis d’une prestation de très belle facture. Il est clairement fautif sur le penalty en n’appuyant pas assez sa passe vers Paul Delecroix, qui commet la faute. Mais Abdoul Diaby-Malick a parfaitement réagi et s’est vite remis la tête à l’endroit. Il est même certainement le meilleur joueur en deuxième période, avec de très solides interventions, parfait dans la lecture du jeu et très bon dans le jeu long. Frustrant donc, à l’image du match pour le Marseillais.
Le chiffre : 11
Comme le mythique numéro de Julio Tavares, qui a donc endossé cinq ans après son départ pour l’Arabie Saoudite, le maillot rouge du DFCO. L’international cap-verdien n’aura rien eu à se mettre sous la dent, si ce n’est quelques déviations aériennes, prouvant qu’il n’a rien perdu de son sens du timing. « J’étais comme dans un rêve, j’ai cru que cette ovation n’allait jamais se terminer », souriait le meilleur buteur du club.
Les réactions
Julio Tavares : « Enormément d’émotions, j’attendais ce moment depuis longtemps, mais après quand on rentre on doit se mettre directement dans le match, même si ce n’est pas facile, parce qu’on ne se fait pas acclamer souvent comme ça, ç’a ma rappelé il y a quelques années en arrière… »
Quentin Bernard : « J’ai pas trop les mots, on avait consigne de démarrer fort, on marque ce but hyper rapide et après je pense qu’on se l’est un peu trop régalé… Inconsciemment tu le gères un peu différemment. On sent que c’est un match de fin de préparation, on n’est pas encore lancés à 100%, en gros on a tous été un peu moyens. Donc match nul assez logique. On va retenir le point, et puis il sera bénéfique si on fait un résultat la semaine prochaine. »
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