C’est un autre championnat qui commence ce samedi entre les quatre premiers du championnat de France de Division 1. Montpellier, premier, affronte La Rochelle, 4e et Rouen, 2e, se déplace à Toulouse (3e). Une série au meilleur des cinq matches, avec la phase retour (match 3 à 5 si nécessaire) pour espérer mettre le cap sur la finale.

Deux semaines se sont écoulées entre la fin de la phase régulière, dominée par Montpellier, devant Rouen, et l’entame des play-off ce week-end, et elles ne furent pas de tout repos. Une partie des Barracudas a pu souffler, poser la batte quelques jours quand cinq d’entre-eux étaient retenus en équipe de France des moins de 23 ans afin de disputer les championnats d’Europe en République tchèque. Dix jours intenses pour Ben Couvreur, Julien Monks, Luc Polit, Dorian Bouniol, Pierre Doat ; cinq matches disputés et la 5e place de la compétition pour les Bleus.

La clé dans la gestion des lanceurs

L’enjeu pour les Montpelliérains restés à Veyrassi a été de « garder le fil », explique le manager Olivier Brossier. « On a travaillé les situations réelles de match, de frappes, de lancers. » Prêt à affronter une équipe de La Rochelle qui avait infligé deux défaites aux Montpelliérains lors de la 1re journée de championnat. De l’eau a coulé…
Des Barracudas alors en rodage, avec une recrue qui s’était désistée au dernier moment, et qui depuis n’ont cessé de monter en puissance, invaincus à domicile. « C’est un autre championnat qui commence, avec une série de cinq matches et une autre gestion des lanceurs, précise Olivier Brossier. Il y a une stratégie à mettre en place, d’autant plus qu’on perd Ben Couvreur, parti aux Etats-Unis et qui couvrait une partie des manches JFL (joueurs formés localement) lancées par les Français. Il faut repenser la stratégie sans lui. L’objectif est de gagner trois matches sur les cinq, pas forcément de tout remporter. Il y a des moments où des choix stratégiques se font pour savoir quel lanceur on utilise, pour ne pas griller les cartouches trop tôt, quitte à perdre un match. Il faut être capable de faire le dos rond, de garder au maximum de choix pour les matches décisifs. »

Revenir de La Rochelle avec au moins une victoire

Montpellier sera privé d’Ismaël Pontiac, blessé, et enregistre le retour de Fabian Kovacs ; de son côté, La Rochelle devrait être privés de deux éléments, deux frappeurs, qui comme Ben Couvreur feront leur rentrée universitaire américaine. « C’est une équipe qui a connu un creux à mi-saison et a obtenu sa qualification sur la dernière journée ; elle a alterné le bon et le moins bon mais est capable de hausser son niveau de jeu et de nous poser des problèmes, même si on est clairement favoris. À nous de jouer notre jeu, et de revenir a minima avec une victoire ». Montpellier aura ensuite trois matches à domicile pour finir la série, le week-end prochain à Veyrassi.

Montpellier, habitué du dernier carré

Il aura aussi dans sa manche l’atout de l’expérience de ces matches couperets alors que ces dernières années, il a quasiment toujours figuré dans le dernier carré. « On a toujours maintenu un certains niveaux, et pendant longtemps, sans parvenir à gagner le titre ! » Montpellier avait enfin touché le Graal en 2023 battu en demi-finale en 2021 et 2022 par Rouen, en 2024 par Savigny.

Programme :
Montpellier, leader de la phase régulière, recevra les matches 3 à 5 (si besoin) à Veyrassi, les 23 et 24 août. Avantage du terrain aussi pour Rouen, 2e, opposé à Toulouse dès ce week-end dans la ville rose pour les deux premières rencontres de ces demi-finales, au meilleur des cinq manches.À La Rochelle et à Toulouse, premier round ce samedi 16 août à 17 h puis dimanche 17 août à 11 h.