DÉCRYPTAGE – Sous l’impulsion du consortium BlueCo et de sa proximité avec Chelsea, le club alsacien a dépensé sans compter. Il aborde le championnat de France et les barrages de Ligue Conférence avec une ambition inédite.
La fortune sourit aux audacieux, il n’y a qu’à voir le changement d’ambiance à Strasbourg, en l’espace d’un an. L’été dernier, le Racing venait de boucler une pénible saison après avoir lutté pour son maintien en Ligue 1 (15e place à l’arrivée). En plein milieu de la préparation estivale, Patrick Vieira avait été remercié de son poste d’entraîneur, remplacé par Liam Rosenior, jeune Britannique au maigre CV. Jeune (41 ans aujourd’hui) comme l’ensemble de son effectif (21,5 ans de moyenne d’âge, le chiffre le plus bas dans les cinq grands championnats européens). Trop pour performer face aux roublards du championnat de France, pensaient bon nombre d’observateurs. Et pourtant, un an plus tard, tout le football français est tombé sous le charme d’une équipe dynamique, au jeu léché et au projet qui décolle enfin.
Le Racing, 7e la saison passée, s’apprête à entamer sa troisième saison de l’ère BlueCo, consortium piloté par le milliardaire américain Todd Boehly. Ce groupe d’investisseurs avait…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Vente Flash
4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement
Déjà abonné ?
Connectez-vous