Publié le
16 août 2025 à 6h46
La Maison de l’Épagneul breton à Callac (Côtes-d’Armor), accueille une exposition photo inédite de Pierre Colletti, qui a passé sept ans a photographié sa petite fille.
Né à Tunis en 1950, Pierre Colletti est arrivé à Troyes à l’âge de cinq ans. « À 14 ans, j’ai découvert la guitare. Plus qu’une passion, la musique est alors devenue une obsession. À 26 ans, je suis entré au Conservatoire pour devenir professeur de guitare classique ».
Au fil des années, Pierre devient également bassiste et contrebassiste dans divers groupes (tango argentin, rock, jazz, ensemble à cordes…), explorant toutes les facettes musicales de ses instruments.
Alors que sonne l’heure de la retraite, en 2012, « sans, bien entendu, abandonner la musique », Pierre se découvre un nouveau champ d’exploration : l’art photographique.
« Cette passion est née d’un voyage d’un mois, à vélo, au cours duquel j’ai fait beaucoup de photos. À mon retour, mes amis les ayant trouvées belles, j’ai décidé de me lancer à fond, comme tout ce que j’entreprends, dans cette nouvelle aventure artistique ».
Au départ, Pierre choisit d’immortaliser un domaine qu’il connaît bien, la musique et ses interprètes : « J’ai fait beaucoup de photos de concerts et de spectacles, avant de diversifier mes centres d’intérêt. Aujourd’hui, ma vision s’est beaucoup élargie : photos de rue, portraits en studio, sports, architecture… »
Depuis quatre ans, Pierre a quitté sa vie citadine en Champagne pour vivre dans une oasis verte, en pleine campagne, à Carnoët. Son talent n’ayant pas échappé aux galeries d’art, en Champagne, à Paris et en Bretagne, il est régulièrement invité à exposer ses œuvres, comme actuellement à la Maison de l’Épagneul breton, à Callac.
Pierre Colletti expose une série de portraits de Maïmouna, sa petite-fille, à la Maison de l’Épagneul breton à Callac (Côtes-d’Armor). © Une formidable complicité
« Pour cette exposition, baptisée Elle, j’ai choisi un thème très personnel, puisque je dévoile une série de portraits de Maïmouna, ma petite-fille, réalisés en studio entre 2015 et 2022, alors qu’elle avait entre 15 et 22 ans », raconte l’artiste, heureux de la présence de son modèle à ses côtés, lors du vernissage organisé samedi.
Les sourires rayonnants de Maïmouna, aujourd’hui âgée de 25 ans, et de son grand-père, traduisent mieux que tous les mots la complicité qui les unit.
Une complicité qui éclaire chacun des clichés choisis par Pierre, sur lesquels le visage de Maïmouna, souriant, rieur, boudeur, clownesque, tendre, raconte la connivence entre eux deux.
« Nos rendez-vous artistiques n’étaient pas réguliers », se souvient Maïmouna, en échangeant des regards amusés avec Pierre. « C’étaient les envies de l’un ou l’autre qui guidaient l’organisation des séances. Elles se sont déroulées sur sept ans, mais, si nous ne les avons pas renouvelées récemment, rien ne nous interdit d’en faire de nouvelles… »
Une idée loin de déplaire à son grand-père, toujours heureux de retrouver son modèle préféré : « Paris, où vit Maïmouna, n’est pas si loin de Carnoët… »
Le vernissage de l’expo « Elle » s’est déroulé samedi, à la Maison de l’Épagneul breton à Callac (Côtes-d’Armor). ©
L’exposition « Elle » est visible jusqu’au 29 août à la Maison de l’Épagneul breton, à Callac, du mardi au vendredi, de 9h à 12h, et le samedi de 9h à 17h. Entrée gratuite.Contact : Pierre Colletti, 06.15.90.67.42. Site internet : pierrecolletti.com.
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