La ville de Laon, dans l’Aisne, propose une immersion dans les entrailles de son centre-ville, où la température est de 14 degrés toute l’année. Une idée de visite qui plaît en ce mois d’août 2025 et attire près de 100 visiteurs chaque jour.
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« Dans un premier temps, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue dans les souterrains », sourit Adrien Kepe, guide, tout en refermant la porte derrière lui. Une fois dans l’obscurité, il poursuit : « On va démarrer et parler de l’histoire d’il y a plusieurs millions d’années. »
À la recherche de dépaysement et de fraicheur, une centaine de touristes arpente chaque jour les souterrains de la ville de Laon, dans l’Aisne.
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© Clémence Rousseau / FTV
Une vingtaine de visiteurs suivent les pas du guide. Beaucoup sont venus pour vivre une expérience dans la pénombre et découvrir « l’histoire cachée de la ville ». « On n’a pas l’habitude, on visite plutôt des châteaux normalement », sourit une participante, accompagnée de ses enfants.
Cette visite insolite, dans la pénombre, est ouverte à des participants de tout âge.
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© Clémence Rousseau / FTV
D’autres reconnaissent aussi avoir été attirés par la température des lieux, 14 degrés à l’année : « Je trouve que c’est une bonne idée en été, quand il fait caniculaire dehors, ici, on peut allier fraicheur et apprentissage de l’Histoire », estime une touriste.
Durant le parcours, d’une durée approximative d’une heure, les visiteurs, équipés d’un audio guide, assistent à des animations visuelles et des ambiances sonores. Une manière de leur faire remonter le temps « depuis l’époque mérovingienne, où on commence à creuser, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale », précise Adrien Kepe, guide à l’office du tourisme de Laon.
On découvre ici à la fois le travail des carriers du moyen-âge qui ont édifié des kilomètres et des kilomètres de galeries et, en même temps, ce que l’on a fait de ces galeries, après, donc on découvre aussi la partie militaire.
Adrien Kepe, guide à l’office du tourisme de Laon
Quatre créneaux de visites sont proposés chaque jour, dont certains affichent rapidement complets. « De mai jusqu’à septembre, il y a du monde en continu, c’est une des visites qui a le plus de succès en ville », rapporte Adrien Kepe.
L’an dernier, plusieurs milliers de personnes ont arpenté ces galeries souterraines, qui s’étendent sur 77 hectares.
Avec Ambre Croset / FTV