Elle fabrique des costumes à la main et 100% made in Paris. Solène Lescouët et ses influences punk habillent des stars de pop. Rencontre avec Toki Woki au cœur de son showroom.

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Solène, j’aimerais bien qu’on revienne un peu sur ton influence du mouvement punk, sur tes vêtements. Tu es une grande fan de punk ?

Solène Lescouët : J’aimais beaucoup Nina Hagen dans les années 70, la reine du punk à Berlin et sinon même Patti Smith, New York, Klaus Nomi, plus new wave, post-punk. Mais tout son personnage, ses costumes immenses, sa musique, sa voix, tout était formidable. Oui, c’est vraiment une inspiration super importante pour moi.

Est-ce que tu as été une fan de Vivienne Westwood ?

Oui, carrément. Là, j’étais vraiment dans les volumes. Là, vous pouvez voir, il y a des volumes de manches comme ça. J’étais dans les punks, la Renaissance, le tartan. J’aime bien l’asymétrie aussi dans les découpes. Là, il y a une partie en tartan, l’autre dans un autre tissu. Ici, c’est inversé. J’aime bien cette asymétrie et il y a aussi l’étiquette extérieure.

Moi, je ne suis pas vraiment dans le fait de produire en énormes quantités. Non, moi c’est vraiment le savoir-faire. Tout est fait en France, à Paris. Moi surtout aussi j’aime bien habiller les artistes, les chanteuses, les chanteurs plus que la rue et les vêtements banals. Récemment, j’ai fait la cover de Technikart Magazine avec Mika.

Et puis il y a deux ans, tu as fait la couverture de Vogue.

Vogue Portugal, décembre 2023 (rires).

Quand tu étais petite, est-ce que tu as toujours rêvé de faire de la mode ?

Je dessinais un peu, mais non, moi, c’était l’art et j’étais quand même aussi quelqu’un de bizarre à l’école genre je n’avais pas trop d’amis.

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Solène Lescouët dans « Toki Woki » sur france.tv/idf