Depuis la
disparition tragique de la
princesse Diana en 1997, ses fils
William et Harry ont hérité de la majeure
partie de sa fortune. Bijoux, objets personnels et
plus de 20 millions de livres au total leur sont revenus à
leur majorité. Pourtant, l’un des lieux les plus symboliques liés à
leur mère, où elle repose encore aujourd’hui, ne leur appartiendra
jamais : le domaine d’Althorp dans le
Northamptonshire.
Ce manoir, propriété de la
famille Spencer depuis plus de 500 ans, a vu
grandir la princesse Diana avant qu’elle ne parte vivre sa vie de
princesse. C’est également là, sur une île au milieu du lac,
qu’elle a été enterrée après son accident. Mais
malgré l’attachement que William et Harry peuvent avoir à cette
demeure, la tradition familiale est claire. Ce
n’est pas à eux que reviendra l’héritage.
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Harry et
William : qu’importe leur brouille, les frères ennemis font du “pur
Diana”
Un héritage de la princesse
Diana régi par une règle stricte
Selon la loi de
primogéniture masculine, toujours en vigueur dans
la famille Spencer, le titre et la propriété ne se transmettent pas
à l’aîné des enfants mais à l’aîné des fils.
Ainsi, malgré la présence de
Lady Kitty, Lady Amelia et Lady Eliza Spencer, ce sera leur
frère cadet, Louis Spencer, vicomte Althorp, qui
héritera du domaine et de son impressionnante valeur estimée
à 100 millions de livres.
Le comte
Charles Spencer, frère de Diana et père de Louis, l’a
confirmé à plusieurs reprises. Il n’entend
pas déroger à la tradition. Pour lui, la règle a
permis de préserver l’intégrité du domaine au fil des
siècles. Même Kitty Spencer, l’aînée, s’est montrée
philosophe sur cette transmission. Elle affirme
que son frère “fera un travail
impeccable’’ et qu’elle préfère que la maison reste
entre les mains d’un Spencer.
Une
tradition remise en question mais qui perdure
Depuis plusieurs années, la
primogéniture masculine fait débat. Des
responsables politiques britanniques, de David Cameron à Boris
Johnson, ont dénoncé son caractère sexiste et
appelé à son abandon. Mais chez les Spencer, la
volonté de préserver l’histoire familiale
l’emporte sur les revendications d’égalité.
Ainsi, malgré leur lien direct
avec Diana, William et Harry ne pourront jamais prétendre à
la demeure où leur mère a grandi et repose. Le destin
d’Althorp est scellé. Il reviendra à Louis
Spencer, garant de la continuité familiale et de ce pan du
patrimoine britannique.