À peine une journée de disputée et déjà des frictions dans le vestiaire de l’OM. Défaits sur la pelouse de Rennes ce vendredi en ouverture de la Ligue 1, les Olympiens n’ont pas su profiter de leur supériorité numérique et ont cédé dans le temps additionnel sur un but de Ludovic Blas (1-0).

Une prestation et un scénario mal digéré par les joueurs et surtout par Roberto De Zerbi. Face à la presse, le technicien italien n’a pas mâché ses mots, appelant ses hommes à « l’humilité ». « Si on pense qu’on est plus fort qu’on ne l’est en réalité et que les buts tombent du ciel, alors on n’a rien compris », a-t-il lancé.

« On a de petites coui***s »

Selon des informations d’ici Provence et RMC Sport que nous sommes en mesure de confirmer, le ton est ensuite monté dans l’intimité du vestiaire, après la rencontre. Plusieurs joueurs ont alors pris la parole en pointant les lacunes d’autres, stigmatisant notamment leur manque d’efforts sur le terrain mais aussi une implication loin des standards de ce genre de match et des ambitions d’un club qui visent très haut cette saison.

Ici Provence raconte ainsi que le traducteur de De Zerbi aurait d’ailleurs répété en français la phrase suivante, prononcée en italien par le coach : « Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Que l’on a des petites coui***s. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses. »

Alors que la tension est montée au fil des minutes, une altercation a éclaté entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. Sur le départ, l’ailier anglais n’a pas apprécié de recevoir certaines critiques de ses partenaires et l’a fait savoir au milieu de terrain français en lui répondant de manière agressive. Sans pour autant être proche d’en venir aux mains, nous précise une source à l’intérieur du club.

« Ce matin, c’est fini, on passe à autre chose »

Le calme a fini par revenir lorsque De Zerbi, accompagné par Mehdi Benatia, le directeur du football, a repris la parole, mais l’ambiance était en toute logique morose dans l’avion du retour vers Marseille. « C’est la dernière fois que cela arrive », a averti l’entraîneur olympien, en parlant de l’attitude de ses hommes sur le terrain.

Au lendemain de cette défaite et de ces premières tensions, le ton était plutôt à la dédramatisation, le club évoquant des énervements dus à la frustration d’une première défaite rageante après une préparation pleine de promesses. « Ce matin c’est fini, on passe à autre chose », coupe ainsi un intime du vestiaire.

Cet autre chose, c’est la réception samedi prochain à 17h de l’ambitieux promu Paris FC au Vélodrome. Une rencontre déjà capitale pour ne pas laisser le doute et un début de crise s’installer avant même la fin du mois d’août.