« Si le Barça nous repropose de jouer le 1 janvier à 6 heures du matin, on y va direct! » Sergueï Padalinski n’en revenait presque toujours pas ce samedi, sur la route du retour, au lendemain d’un improbable match amical qui a opposé son équipe de Toulon au FC Barcelone, soit l’un des tout meilleurs clubs d’Europe.

Pour beaucoup, voire pour tous, à commencer par les Espagnols du TMF (Ordoñez, Villaverde, Gomez, Quiles), il s’agissait d’un rêve. Celui-ci s’est concrétisé grâce à un homme: Lluis Bernat Molina, passé, de 2016 à 2018, sur le banc de Toulon, un club « qui est toujours dans [son] cœur ».

Or il vient à peine de devenir coach adjoint au Barça, après sept ans à sillonner l’Asie, à la tête de clubs au Viet Nam, au Japon, au Koweit et en Thaïlande, puis de la sélection du Kirghizistan.

Molina: « Une bonne image »

Le FC Barcelone ne trouvait pas d’adversaire pour débuter sa présaison? Il a réglé l’affaire en un coup de fil. « Sassi (Ben Naceur, le manager), avec qui je suis souvent en contact, était prêt à venir dans la minute », sourit le Catalan, heureux de rentrer chez lui, mais aussi de recroiser la route de son ancien adjoint, Karim Deman-Marouani, ou de ses anciens joueurs, comme Pupa et Nito.

Il était d’ailleurs à l’origine d’une confrontation similaire en 2016. Sauf que cette fois, le Barça a aligné son armada. Toulon a beau être une place forte de la D1 futsal, le résultat n’a pas offert de suspense: 6-0 pour les partenaires de l’international français Mamadou Touré et de quelques champions du monde brésiliens, comme Pito.

D’après Lluis Bernat Molina, pourtant, les Rouge et Noir « ont été supers ». « Ils étaient bien placés en défense, ont montré de l’envie et un bon esprit et n’ont rien lâché. Ils ont vraiment donné une bonne image. Pour nous, c’était un vrai plaisir aussi, nos joueurs avaient hâte d’en découdre », ajoute-t-il.

Serguei Padalinski, qui aurait préféré affronter un tel adversaire en fin de préparation, se montre lui aussi encourageant, dix jours à peine après la reprise de l’entraînement: « C’était une très bonne expérience pour tout le monde. Nos dix premières minutes ont été excellentes, on a bien travaillé en défense. Et on n’a pas pris de buts faciles. »

Le coach toulonnais a aussi pu donner du temps de jeu à tous, sauf Pupa et Skora, ménagés.

Prochain rendez-vous pour le TMF ? Un nouvel amical, ce mercredi, contre Cannes, club de Régional 1. Le grand écart.