Les prévisions météo étaient pourtant claires pour ce week-end du 15 août : grand ciel bleu, grand soleil, vague de chaleur, et peut-être tout de même quelques nuages sur la Bretagne. Mais quelle ne fut pas leur surprise des habitants et des vacances de l’ouest de la France quand ils se sont réveillés, vendredi matin, avec un ciel… grisonnant aux reflets jaune orangé.

Loire-Atlantique, Bretagne, même le département de la Sarthe est concerné. Rebelote pour la journée du samedi, ce voile à travers lequel on peut tout de même voir le soleil tenter de percer, est toujours bien présent.

Incendies au Portugal, en Espagne, mais aussi… au Canada

Aucun incendie dans l’ouest de la France en ce moment, il faut donc aller chercher plus loin pour en trouver les raisons. Plusieurs causes sont avancées par les météorologues. D’abord, les incendies qui touchent actuellement le Portugal, ainsi que le nord de l’Espagne. Les fumées remontent alors de la péninsule ibérique par le biais des courants atmosphériques.

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Temps breton explique : « Ils sont si importants qu’ils génèrent de vastes fumées qui se propagent dans le golfe de Gascogne jusqu’en Bretagne. »

Selon l’observatoire européen Copernicus, à ces fumées pourraient s’ajouter celles des incendies en cours au Canada. Le pays subit cette année la deuxième pire saison des feux de forêt de son histoire avec 7,5 millions d’hectares de forêt brûlée.

De la pollution dans les grandes villes

Autre piste également avancée par les spécialistes : des poussières de sables du Sahara. Un phénomène qui n’est pas nouveau sur l’ouest de la France.

Pour les grandes villes, une autre explication peut s’ajouter à celles-ci, notamment pour Le Mans : la pollution atmosphérique. Depuis le 9 août, la qualité de l’air y est considérée comme dégradée. Parmi les polluants, l’ozone, dont les réactions sont amplifiées par les rayonnements solaires ultraviolets.

Dans certaines villes, comme Quimper, ce voile qui couvre le ciel a permis de limiter la chaleur attendue pour ce long week-end. « On a dans l’atmosphère de la fumée, qui voile Quimper et amortit les rayons du soleil qui parviennent au sol. Ça peut réduire la température, et nous éloigner des records potentiels », a expliqué le météorologue breton, Steven Tual, à Ouest-France.