Dans les années 2010, la Formule 1 a tenté de renforcer son ancrage en Asie avec l’organisation du Grand Prix de Corée du Sud à Yeongam, puis du Grand Prix d’Inde à Buddh. Deux projets ambitieux, censés ouvrir la discipline à de nouveaux marchés.

Des obstacles insurmontables

Le Grand Prix d’Inde avait pourtant démarré en trombe avec plus de 95 000 spectateurs lors de sa première édition, avant de rapidement voir la fréquentation chuter. La Corée, de son côté, a souffert de l’isolement géographique de son circuit et d’un manque d’enthousiasme local. Des problèmes administratifs et fiscaux ont finalement précipité la disparition de ces deux rendez-vous.

Ecclestone, très en colère

Cette figure majeure n’est autre que Bernie Ecclestone, alors patron de la discipline. L’ancien grand argentier de la F1 n’a jamais caché sa frustration et son agacement face à ces échecs. Il a reconnu avoir été « très, très en colère » au moment de voir disparaître ces Grands Prix, estimant qu’ils représentaient une opportunité unique pour l’expansion de la F1 en Asie.

“La Corée du Sud et l’Inde ! J’étais extrêmement déçu après avoir perdu ces courses. Très en colère même. Encore une fois, il y avait toujours des considérations politiques en arrière-plan. Avec l’Inde, c’était très simple. Les gens là-bas ont fait un travail incroyable, vraiment. Mais le paiement n’a pas été effectué correctement, et nous ne savions pas vraiment pourquoi. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’un problème avec le système fiscal indien. C’est pourquoi nous n’avons pas pu continuer, même si c’était un très bon circuit.” Déclare Ecclestone, source : nextgen-auto.com 

Ces retraits ont symbolisé la fin d’une ère de conquête pour la Formule 1 hors d’Europe. Pour Ecclestone, la discipline a laissé filer deux occasions de marquer durablement de nouveaux territoires, un regret encore vif aujourd’hui.

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F1 : une figure majeure du paddock furieuse après la perte de deux Grands Prix

La disparition des Grands Prix de Corée du Sud et d’Inde continue de laisser un goût amer. Une figure emblématique du paddock a exprimé sa frustration face à cet échec, qui a freiné l’expansion de la Formule 1 vers de nouveaux marchés.

Rédacteur

Victor Teyssier