Une défaite improbable et un poil honteuse par le scénario pour commencer la saison, il n’en fallait pas plus pour avoir l’OM qu’on aime : celui qui tape des crises pour rien ou presque à chaud, avec tout le monde au courant dans la seconde, de la Provence à RMC en passant par l’Equipe.

Certes, les parois des vestiaires rennais sont fines, à ce qu’il paraît, mais tout de même, il en faut plus que ça pour avoir le menu des embrouilles au sein de la De Zerbi Team quelques minutes après le but de Blas et ce revers casquette en Bretagne, malgré une heure à onze contre dix.

Plusieurs cadres ont pris la parole, dont Rulli, Hojbjerg ou Rabiot, et Jonathan Rowe, pas folichon sur le terrain, l’a vite pris pour lui, réagissant vertement aux propos de l’international français et collant son front contre lui en mode « toi et moi dans le parking on va voir si je ne fais pas assez d’efforts ». Rien de bien méchant, au final, mais une tension qui rappelle certains épisodes de Zerbesque de la saison passée.

Cette fois, l’entraîneur italien a choisi de garder son calme et de laisser tout ce beau monde crever l’abcès, avant de conclure avec le lyrisme qu’on lui connaît. En substance ? « Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Les couilles c’est pas dans le vestiaire, c’est sur le terrain qu’il faut les montrer ». Vivement la réception du Paris FC, samedi prochain, pour un nouvel opus.