Une Lyonnaise, habitant le 6ᵉ arrondissement de Lyon, a déposé plainte au commissariat suite à la mort de son chien Enko, un husky âgé de six ans, survenue dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 août.

Ce décès pourrait être consécutif à des coups de pied reçus par l’animal vers 22 h 15, jeudi soir, alors qu’il se trouvait seul sur la place Maréchal-Lyautey. Cet espace public du 6ᵉ arrondissement est particulièrement apprécié des joueurs de pétanque et des promeneurs, avec ses arbres et ses espaces verts entourant la fontaine.

L’auteur des coups quitte les lieux

L’animal au pelage blanc avait échappé à la surveillance du fils de sa propriétaire. « Malgré toutes mes recommandations, il avait l’habitude de sortir avec lui sans collier ni laisse. Nous avions adopté Enko en mars 2024 », explique-t-elle au Progrès.

D’après des passants, le husky se trouvait seul sur la place lorsqu’il a été frappé par un piéton, qui promenait lui aussi son chien. Après avoir reçu plusieurs coups de pied, Enko, sans trace de blessure visible, semblait désorienté et s’est allongé devant les buissons. Un témoin l’a alors pris en photo avant d’appeler la police, qui a demandé au service fourrière de la SPA d’intervenir, tandis que l’auteur des coups de pied quittait les lieux.

Le chien « n’arrivait plus à respirer »

La puce électronique a ensuite permis de retrouver la propriétaire d’Enko qui, constatant que son fils était rentré sans le husky, s’était entre-temps manifestée auprès de la SPA.

« Lorsqu’il nous a été rapporté vers 0 h 40, il ne présentait ni symptôme ni blessure, même s’il semblait totalement abattu et épuisé. L’agent de la fourrière nous a indiqué qu’il était monté sans problème dans le véhicule. Mais après trois quarts d’heure, il n’arrivait plus à respirer et toussait, comme si quelque chose lui obstruait la gorge », témoigne sa propriétaire au Progrès.

« Enko a rendu son dernier souffle devant la clinique »

Face à la gravité de la situation, elle contacte SOS vétérinaires à domicile, mais devant le temps d’attente, elle transporte finalement son chien aux urgences vétérinaires via un chauffeur VTC.

« Le trajet a duré dix minutes. Dix minutes d’angoisse et de lutte pour Enko, qui respirait de plus en plus difficilement. Il a rendu son dernier souffle devant la clinique. Nous l’avons transporté dans les locaux sur un brancard. Les vétérinaires nous ont parlé d’une probable hémorragie interne, c’est un cauchemar. Mon cœur déborde de colère, de tristesse et de culpabilité », ajoute-t-elle, après avoir déposé plainte.