Le quartier Notre-Dame s’apprête à bénéficier d’un grand coup de frais. Au sens figuré seulement car les équipes qui vont attaquer la requalification des lieux, dès le mois de septembre, risquent d’avoir encore bien chaud.
L’avenue menant à la basilique va ainsi être redessinée, embellie, pour mieux mettre en valeur ce patrimoine.
Dans le détail, la municipalité entend « transformer l’avenue Notre-Dame en un espace plus verdoyant et apaisé, en cohérence avec la politique de transformation du centre-ville ».
Dans cet esprit, elle compte « poursuivre la trame verte du centre-ville » par le biais d’une « accroche végétale aux collines niçoises jusqu’aux alignements de l’avenue Jean-Médecin ».
La priorité va être donnée « aux mobilités douces – piétons et cyclistes -, avec réduction de la circulation automobile ».
Car le constat est le suivant: l’ »absence de parvis devant la basilique » conjuguée au fait que la voie présente un « faible enjeu circulatoire mais un flux piéton dense ». En clair, il faut redonner de l’espace aux promeneurs; les véhicules n’étant pas suffisamment nombreux pour justifier d’occuper majoritairement l’espace.
Une voie de circulation unique en sens est-ouest
Le visuel fourni par la Ville fait penser à ce qui a été réalisé sur la place Garibaldi: on ne conserve qu’une seule voie de circulation en sens unique est-ouest de 3,50m de largeur, sanctuarisée entre des plots avec un sol rénové.
La vitesse ne pourra pas dépasser 20km/h. L’édifice religieux sera donc davantage mis en valeur.
Les travaux vont démarrer dans les jours qui viennent avec une première phase dédiée aux réseaux jusqu’à début octobre. Ensuite seront posés les revêtements (jusqu’à fin décembre). L’ultime étape, en janvier et février 2026, consistera à installer le mobilier urbain et planter de nouveaux végétaux.
La livraison de l’ensemble de l’aménagement est prévue pour février 2026.
« Ce projet s’inscrit dans la volonté de transformer Nice en une ville plus agréable, verte et adaptée aux mobilités douces, tout en mettant en valeur son patrimoine et en renforçant l’attractivité commerciale du secteur », résument les services municipaux. Le coût total de cette opération est estimé entre 1,2 et 1,3 million d’euros TTC.
Derniers ajustements à la basilique
La basilique Notre-Dame fait, elle aussi, l’objet de travaux de restauration. 60.000 euros seront investis au total cette année. Ils financent la restauration complémentaire des portes, la reprise des peintures murales et l’ajustement des menuiseries métalliques de la sacristie.