Le circuit d’Is-sur-Tille (Côte-d’Or) accueillait ces 16 et 17 août une manche du championnat national d’autocross et de sprintcar. Des disciplines spectaculaires qui font de nombreux adeptes : entre 3 000 et 4 000 spectateurs se sont pressés pour suivre la compétition.

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« C’est la bagarre, c’est la bataille entre les pilotes, c’est le spectacle ! » sourit cette spectatrice, enthousiaste. Comme elle, ils sont entre 3 000 et 4 000 à être venus ce week-end pour suivre une manche du championnat de France d’autocross et de sprintcar, sur le circuit en terre battue d’Is-sur-Tille, en Côte-d’Or. « On suit ça depuis tout petit », raconte un autre spectateur. Ce qui l’anime ? « Le bruit des moteurs, l’envie, l’adrénaline, tout ça. »

Car c’est un sport pour les amoureux de vitesse et de poussière. Composés d’un moteur de moto placé sur un châssis de kart, les sprintcars filent à 140 km/h en ligne droite. « Il faut avoir une certaine expérience, être juste, garder son sang-froid », explique Florian Lavernet, pilote de sprintcar originaire d’Is-sur-Tille. À ses côtés, les cadors tricolores de la discipline : plus de 200 coureurs présents sur le week-end.

Cela fait 21 ans que le club d’Is-sur-Tille accueille cette manche du championnat. L’organisation a nécessité des semaines de préparation, et quelque 200 bénévoles.

« C’est une fierté », sourit Marie-Hélène Llorca, présidente du club CKCBI. « Il y a les meilleurs pilotes de l’autocross et du sprintcar français qui viennent batailler sur le circuit ; ça rend accessibles ces choses qui sont beaucoup médiatisées à la télé et que l’on n’a pas forcément l’occasion de pouvoir côtoyer. » Le championnat continue le week-end prochain, avec la finale nationale de la discipline.

► Reportage : Vincent Thollet et Alexandre Le Naour