Un an après la
disparition
d’Alain
Delon
, la bataille autour de son
héritage n’en finit pas de faire rage. Les enfants
du comédien,
Anthony, Anouchka et Alain-Fabien
, peinent à trouver un
terrain d’entente. Les procédures
judiciaires se multiplient. Et de nouvelles
révélations viennent encore
complexifier la succession.

Alors que la commune de
Douchy-Montcorbon prépare une cérémonie d’hommage
en août, l’ombre d’Ari Boulogne plane toujours sur
le dossier. Mais au-delà des querelles familiales,
ce sont surtout les montants colossaux de la
succession
qui frappent les esprits. Ils sont bien
supérieurs aux premières estimations.

Héritage d’Alain Delon : des
chiffres qui donnent le vertige


L’héritage d’Alain Delon
est évalué bien au dessus de
50 millions d’euros.
Entre 150 et 250 millions d’euros, un patrimoine
hors norme. À ses revenus s’ajoutent les actifs
immobiliers
, dont la célèbre
propriété de Douchy
, estimée à plusieurs dizaines de
millions d’euros
. Les enfants se partagent 75
%
de la succession selon le testament. Le
reste, libre de disposition, a été attribué à
Anouchka Delon
, ce qui lui confère près de 50 % de la valeur totale des
biens
.

Mais ces chiffres ne tiennent
pas compte des droits de succession qui pourraient grimper jusqu’à
45 % pour la tranche la
plus élevée.
Soit plusieurs dizaines de millions à
régler au fisc français
. En attendant, les héritiers
perçoivent chacun 10 000
euros par mois
ainsi qu’une avance de 100 000 francs suisses sur leur
héritage. Ces sommes, impressionnantes en
apparence, ne sont pourtant qu’une goutte d’eau face à
l’ampleur des montants en jeu.

Une
famille Delon déchirée et un avenir incertain

À cette complexité
financière
s’ajoutent des querelles incessantes
entre les enfants Delon.
Ils étaient déjà en conflit
ouvert avant même le décès de leur père Alain Delon.
Procès pour diffamation,
plaintes croisées et révélations
médiatiques
rythment l’actualité familiale sur fond
d’accusations d’emprise et de
manipulation. Le cas d’Ari
Boulogne
, dont la reconnaissance de paternité
reste suspendue, pourrait encore rebattre les
cartes.

Reste à savoir si la
justice et le temps réussiront à
apaiser ces tensions. Comme le résumait Anthony
Delon, lucide sur l’ampleur du chaos. “Il faut avancer, même si tout n’est pas
réglé
’’. Derrière les chiffres
impressionnants
de cet héritage se cache bien une famille
brisée.