1. La foudre, Pierrick Bailly aux éditions Folio 

 

Histoire d’une passion avec comme cadre le haut Jura ❤️.

Premier roman que je lis de cet auteur (j’ai juste vu et beaucoup aimé Le roman de Jim, je vois d’ailleurs au moins un pont entre ses deux histoires puisque les deux héros se retrouvent avec l’enfant/les enfants d’un autre homme) et assurément pas le dernier. 
« La Foudre » raconte les tourments d’un homme qui s’éprend de la femme d’un ami de jeunesse, emprisonné pour meurtre.

C’est violent, sentimental, tellurique, déchirant. Avec en toile de fond la beauté des  paysages du Jura que Pierrick Bailly raconte si bien  .

-L’ile Sigríur Hagalín BJÖRNSDÓTTIR chez BABEL 

 

 L’Islande, l’autre pays des (sublimes) romans 

 

Dès les premières pages, de ce roman,  je me suis dit  que c’était un vrai  égal d’être en Islande. Je ne sais pas expliquer pourquoi mais la littérature islandaise me fait toujours un effet particulier, comme une connexion.

 Lecture de l’île terminée. L’Islande se retrouve totalement coupée du monde et bascule peu à peu dans un régime totalitaire. Une métaphore du repli sur soi qui envahit le monde ? C’est fort, intelligent, prenant, puissamment écrit et toujours aussi brillamment traduit par Eric Boury mais ca manque d’un petit quelque chose pour m’emporter totalement 

Si vous voulez lire cette autrice, Sigríur Hagalín BJÖRNSDÓTTIR   qui est la femme de  mon écrivain préféré, Jón Kalman Stefánsson, je vous conseille en priorité deux romans formidables  La lectrice disparue et Éruption, amour et autres cataclysmes.

 

 

 

 

3. La ligne de nage de Julie Otsuka ( Folio) 

 

 

Mémoires à la mer(e)

 

Il est question de mémoire dans La ligne de nage de Julie Ostuka , le troisième roman de ma sélection, mais pas tout de suite, le roman étant construit en deux parties radicalement différentes. La première partie se passe dans une piscine, lieu régi par un ensemble d’habitudes et de règles que l’autrice décrit à merveille tout comme l’atmosphère.

C’est tellement un univers à part pour tous les habitués qu’il est question plusieurs fois, par opposition de « là-haut’ » (le monde quand on quitte cette piscine). Et puis une fissure apparait au fond de la piscine, l’inquiétude commence à poindre, puis les fissures se multiplient et la piscine ferme.

💦 La seconde partie nous plonge dans la vie de la mère de l’écrivaine qui perd la mémoire peu à peu jusqu’à ce qu’elle rentre dans une maison spécialisée (ironiquement nommée Belavista).

C’est d’une grande beauté, jamais tire larmes, jamais spectaculaire, mais toujours d’une sublime justesse .

 

 

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