Selon le chercheur David Betz du King’s College, la France et le Royaume-Uni sont les pays occidentaux les plus exposés à un risque de conflit civil violent. Il cite le fondamentalisme, le déclassement et la perte de confiance envers les élites comme facteurs clés, reprochant aux gouvernements de sous-estimer ces tensions.
Une étude qui a des airs d’avertissements adressés à la France et à la Grande-Bretagne. David Betz tire la sonnette d’alarme. La principale menace pour la sécurité de l’Occident n’est plus extérieure, mais intérieure, selon ce chercheur universitaire du King’s College à Londres.
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Il assure, dans la revue Military Strategy Magazine, que le Royaume-Uni et la France sont les deux pays les plus susceptibles de connaître un conflit civil violent après avoir été le théâtre d’incidents en précurseur. Pour David Betz, les signaux faibles de fracture sont déjà visibles.
David Betz pointe le danger du fondamentalisme
« Le fondamentalisme est extrêmement dangereux. Les gens ne sont plus en désaccord sur des questions particulières, mais ils divergent sur la base de ce qu’ils perçoivent comme étant l’opinion consensuelle au sein de leur clan. En Grande-Bretagne, mais pas exclusivement, nous sommes dans un état de fondamentalisme multipolaire », selon cet expert.
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« Une autre cause importante de guerre civile est le concept de déclassement, c’est-à-dire la perte du statut de la majorité autrefois dominante dans son propre pays. Et, troisièmement, la perte de confiance, en particulier dans la légitimité des élites politiques », conclut David Betz.
Autre grand risque de guerre civile selon le chercheur, c’est de sous-estimer le danger et c’est précisément ce que reprochent aujourd’hui une partie des Britanniques au gouvernement travailliste de Keir Starmer qu’ils accusent d’ignorer ces tensions.