Une réunion a lieu lundi à la Maison Blanche, autour de Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens. Des habitants rencontrés à Washington confient ne pas digérer la proximité affichée entre le président américain et le chef du Kremlin.
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Publié le 18/08/2025 08:57
Temps de lecture : 2min
Le président américain, Donald Trump, au côté du président russe, Vladimir Poutine, le 15 août 2025 à Anchorage, en Alaska (Etats-Unis). (DREW ANGERER / AFP)
Après le sommet en Alaska de vendredi 15 août, une nouvelle séquence diplomatique s’ouvre lundi à Washington sur la guerre en Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu dans la soirée par Donald Trump à la Maison Blanche. Ils seront ensuite rejoints par les alliés européens du président ukrainien : Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer ou encore le chancelier allemand Friedrich Merz, qui font le déplacement à Washington pour venir l’épauler.
Après avoir répété vouloir un cessez-le-feu, Donald Trump s’est aligné sur les exigences de Vladimir Poutine parle aujourd’hui d’un accord de paix à trouver. Les images du spectaculaire rapprochement des présidents américain et russe en Alaska ont été vertement critiquées par plusieurs figures démocrates. Elles font aussi réagir les Américains rencontrés, qu’ils soient républicains ou non.
Que la Russie soit redevenue un interlocuteur sur la scène diplomatique, Bob ne le digère pas : « Quand je pense à la différence, la manière dont il a traité Zelensky la dernière fois qu’il est venu à la Maison Blanche, c’était scandaleux, j’ai eu honte pour mon pays. Zelensky est très courageux, son peuple aussi. » Ce qui désole ce retraité, c’est que, selon lui, Donald Trump ait adopté le discours de Vladimir Poutine sur la résolution du conflit. « Trump s’agenouille devant Poutine, mais la Russie n’est pas notre alliée, c’est notre ennemie ! »
Bill, un républicain pur jus, abonde : « Il ne peut pas y avoir de relation d’égal à égal avec ce pays. Je pense que les sanctions contre la Russie doivent continuer, qu’il ne faut pas lui céder de territoires ukrainiens. Mais en même temps, si c’est ce qu’il faut pour arrêter les massacres, alors c’est une bonne chose. »
Idem, poursuit J.D., un jeune militaire : « Je suis d’accord, mais il faut que ça fasse consensus, c’est au peuple de décider. » Et Tommy, un garagiste, d’interroger : « Si vous aviez une maison et que votre voisin vous disait : ‘Tu me la donnes et ton terrain aussi, contre la paix’, vous diriez oui ? » Tout en avouant ne pas avoir la réponse à cette question.