« On est sur l’année des océans mais on n’a plus de ministère de plein pouvoir sur la mer », regrette l’élu breton, alors que de plus en plus d’habitations côtières sont menacées par la montée des eaux.

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Publié le 18/08/2025 11:03

Temps de lecture : 1min

Des digues provisoires installées sur la côte bretonne pour lutter contre la montée des eaux et l'érosion cotière (photo d'illustration). (THIERRY CREUX / MAXPPP)

Des digues provisoires installées sur la côte bretonne pour lutter contre la montée des eaux et l’érosion cotière (photo d’illustration). (THIERRY CREUX / MAXPPP)

Face au changement climatique qui accélère le recul du trait de côte, « on est complètement abandonnés » par l’État, dénonce lundi 18 août sur France Inter, Ronan Loas, maire de Ploemeur, dans le Morbihan. Cette érosion du littoral menace de plus en plus d’habitations et d’activités économiques. Selon le Cerema, un établissement public qui accompagne l’État et les collectivités dans l’adaptation au changement climatique, l’érosion côtière pourrait affecter, si rien n’est fait, 5 200 logements d’ici 2050 en France, en raison de l’accélération de la montée du niveau de la mer.  
 

Or, il y a « un vrai défaut de l’État sur ce sujet », déplore le maire de Ploemeur. Ronan Loas regrette « un cadre légal peu défini » et l’absence de « cartographie » précise sur le sujet. « On est sur l’année des océans mais on n’a plus de ministère de plein pouvoir sur la mer. Qui incarne la mer en ce moment d’un point de vue politique ? », interroge-t-il. Dans le gouvernement, la mission revient actuellement à Agnès Pannier-Runacher, qui est ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche. 
 
« On va bientôt rentrer dans le champ des négociations sur le projet de loi de finances », « je ne voudrais pas que les communes littorales, qui sont souvent vues comme des communes plus favorisées, plus aidées, soient complètement abandonnées sur ces politiques-là », souligne Ronan Loas. Il en appelle directement au Premier ministre, François Bayrou, pour qu’il n’y ait pas un décrochage de l’État sur ces questions.