Vainqueur du Grand Prix d’Autriche en Moto2, Diogo Moreira ne cesse d’attirer la lumière sur lui. Mais ce dimanche, autant sa victoire que son futur intéressaient les journalistes lors d’un point presse organisé après la course. À l’heure où les écuries tentent de ficeler leurs contrats, il semble que le Brésilien puisse débloquer la situation au niveau du marché des transferts.

Pressé de questions sur son avenir, Moreira reste cependant prudent : « Je ne sais pas, ce week-end était difficile car tout le monde posait la même question. Je dois rester concentré sur cette année, profiter, et finir la saison. On verra pour la suite. » Il ne cache toutefois pas l’évidence. « Oui, l’offre est là, donc peut-être que ce week-end je vais m’asseoir avec mon manager pour en discuter, mais je veux garder le focus sur le Moto2 », confie-t-il.

Il se dit depuis quelques semaines que le Brésilien dispose de deux propositions : une chez LCR Honda, en tant que remplaçant de Somkiat Chantra. L’autre, chez Pramac Yamaha aux côtés de Toprak Razgatlioglu, double champion du monde de Superbike ayant officialisé son transfert en MotoGP dans le courant du mois de juin.

Les derniers détails sont donc en train d’être bouclés. Concernant l’échéance d’une annonce, le pilote Italtrans (Moto2), envisage de prendre une décision au terme du prochain Grand Prix en date, en Hongrie. « Pour un rookie, il vaut mieux un contrat long. C’est une catégorie difficile à comprendre, il faut du temps. Donc un long contrat serait mieux. Je pense qu’après la Hongrie, nous aurons plus ou moins une idée de la situation. Au final, je vais essayer de me concentrer sur la Hongrie, essayer de faire comme ce week-end et nous verrons bien. »

Le titre Moto2, pas une priorité pour Moreira

Revenu à 35 points du leader du championnat de Moto2, Manuel Gonzalez, au terme du GP d’Autriche, Diogo Moreira est mathématiquement bien positionné pour décrocher une couronne mondiale avant le grand saut. Il ne souhaite cependant pas détailler ses ambitions à ce sujet.

« Non, [je ne pense pas au titre], il reste neuf courses. Il faut se concentrer pour rester sur cette ligne, apprendre, essayer de profiter, et si on prend du plaisir, on pourra se battre pour le championnat. Il faut continuer. On a manqué un week-end à Brno, c’était dur de retrouver le feeling et la confiance. Mais samedi matin j’ai réussi à reprendre le rythme, ça a tout changé pour la course », conclut-il.

À noter qu’en cas de transfert chez Yamaha, Jack Miller, comme Miguel Oliveira, se retrouverait sans guidon. Dans le chef de l’Australien, une offre venant d’une autre marque que Yamaha serait déjà à l’étude.

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