Après un week-end compliqué à Spielberg, Johann Zarco, Johann Zarco a rallié l’arrivée de la Course principale en 12e position. « Depuis le vendredi après-midi, on a stagné. Et du coup, ça arrive en course, je ne peux pas faire grand-chose, et ça m’a déçu. Du coup, un peu les boules », déclarait le Français à l’arrivée, devant les journalistes présents à Spielberg.
Évoquant de nombreuses difficultés au guidon de la RC213V, le discours du Français contraste avec celui de Joan Mir, autre pilote Honda, 6e à l’arrivée. Pour l’Espagnol, le Grand Prix d’Autriche s’est déroulé de la meilleure manière possible.
Ce n’est cependant pas la première fois que les pilotes de l’usine Japonaise livrent ce constat. Les caractéristiques de la moto, jumelées aux styles de pilotages distincts des représentants de la marque en piste, engendrent de bons comme de mauvais week-ends d’un côté ou de l’autre du garage.
Voici l’explication de Johann Zarco à ce sujet : « Des styles différents, des exigences différentes, lui [Mir], et même Marini, depuis la première séance du vendredi, ils me disaient que tout allait bien. Du coup, ils ont surfé sur une vague où tout allait bien. C’est beaucoup plus facile quand tu attaques ton week-end dans un bon rythme. Et là, sur la course, j’ai été derrière lui, et à un moment, il est parti avec le groupe, et moi, je ne les ai pas suivis. »
L’expérience pour faire la différence en Hongrie
Quant à savoir si cette diversité d’attentes et de sensations n’aide pas toujours à progresser collectivement : « C’est dur à dire, parce que là, c’est un sport individuel. Je pense qu’avec bonne moto, on adapte toujours un peu le pilotage, mais quand la moto évolue, tout le monde évolue. Après, ce sont les circuits qui sont différents qui font que ça match peut-être mieux pour certaines exigences de réglage. Ici, pour lui, ça a vraiment bien matché. Par exemple, sa course d’hier en sprint, il a vraiment fait une très belle course. »
Enfin, concernant la prochaine manche du championnat, qui se disputera au Balaton Park, le pilote LCR pense pouvoir tirer son épingle du jeu. Sur le papier, les caractéristiques de la piste ne sont pas favorables à Honda, mais il a déjà l’une ou l’autre idée de comment parvenir à se démarquer. Pour ce faire, il misera sur son expérience, ainsi que sa capacité à s’adapter rapidement, sur un circuit que tous découvriront.
« Pour moi, c’est un petit circuit très serré, où je pense que le freinage et les entrées de virages peuvent nous coûter. Par exemple, cette accélération avec le wheeling peut nous coûter aussi, à la sortie de petits virages. Là où ça peut peut-être créer des surprises et des opportunités à prendre, c’est l’usure des pneus, on n’a pas encore assez de feedback, donc peut-être qu’avec de l’expérience et une bonne gestion, on a moyen de faire une belle course. »
Réponse donc dès ce vendredi en Hongrie, à l’occasion des premières séances d’essais de la toute première course de MotoGP organisée sur ce nouveau circuit.
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