Le président américain s’est érigé dans un message publié sur son réseau social Truth Social cet après-midi contre les détracteurs de son attitude dans le cadre des négociations sur le sort de l’Ukraine.

Le président américain Donald Trump, qui a exclu la possibilité pour l’Ukraine d’entrer dans l’Otan ou de retrouver sa souveraineté sur la Crimée avant la réunion qu’il doit tenir ce lundi à la Maison Blanche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens, s’en est violemment pris aux critiques de ses efforts actuels visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

Donald Trump a ainsi affirmé dans un message publié sur son réseau Truth Social : «J’ai réglé six guerres en six mois, dont l’une risquait de déboucher sur une catastrophe nucléaire [la guerre des 12 jours entre Israël et l’Iran, NDLR], et pourtant je dois lire et écouter le Wall Street Journal et bien d’autres personnes qui n’y connaissent vraiment rien me dire tout ce que je fais de mal dans le DÉSORDRE entre la Russie et l’Ukraine, qui est la guerre de Joe Biden l’endormi, pas la mienne. Je suis seulement là pour y mettre fin, pas pour la poursuivre. Cela ne serait JAMAIS arrivé si j’avais été président. Je sais exactement ce que je fais, et je n’ai pas besoin des conseils de personnes qui travaillent sur tous ces conflits depuis des années et qui n’ont jamais été capables de faire quoi que ce soit pour les arrêter. Ce sont des gens “STUPIDES”, sans bon sens, intelligence ni compréhension, et ils ne font que rendre le désastre actuel entre la Russie et l’Ukraine plus difficile à RÉSOUDRE. Malgré tous mes détracteurs légers et très jaloux, je vais y arriver — je réussis toujours !!!».


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En évoquant «six guerres réglées en six mois», Donald Trump semble faire référence à la crise entre l’Inde et le Pakistan en avril et mai dans le cadre du conflit au Cachemire, à la guerre entre Israël et l’Iran interrompue le 24 juin, aux tensions entre la Serbie et le Kosovo. Il fait également allusion à l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda signé à Washington le 27 juin, à la conclusion d’un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge le 28 juillet, à la suite de laquelle le premier ministre cambodgien Hun Manet a annoncé que le Cambodge proposerait la candidature de Donald Trump au prix Nobel de la paix, et enfin à l’«accord historique»  de paix signé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie à Washington vendredi 8 août.

Néanmoins, Donald Trump fait face depuis six mois à l’inflexibilité de Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien malgré plusieurs concessions notables faites à son égard, alors que le président républicain avait promis pendant sa campagne de mettre fin au conflit «en 24 heures».