L’Allemagne se montre prudente sur un éventuel déploiement de troupes en Ukraine, soulignant que toute contribution militaire devra encore être négociée.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Johann Wadephul s’est exprimé de manière très prudente, lundi, au sujet d’un potentiel déploiement de troupes allemandes en Ukraine pour concrétiser des garanties de sécurité dans le cadre d’un accord de paix avec la Russie. Selon lui, Berlin n’a pas d’accord avec les autres pays européens sur une présence militaire en Ukraine.
« Nous sommes au début d’un processus difficile », a résumé le ministre, en visite à Tokyo. Il a insisté sur le fait que l’Allemagne est désireuse de contribuer à des garanties de sécurité robustes en faveur de l’Ukraine, un des points essentiels pour Volodymyr Zelensky. Tout en ajoutant qu’il n’est pas clair pour l’instant si cela impliquerait le déploiement de troupes.
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« Cela devra vraiment être négocié », a ajouté le ministre. Il avait déjà laissé entendre, dans un podcast, que l’Allemagne se concentre sur la protection du territoire de l’Otan.
Pour Donald Trump, il semble acquis que l’Ukraine doit renoncer à toute possibilité d’adhésion à l’Otan, comme l’attend Moscou. L’Américain semble également convaincu que Kiev doit abandonner toute ambition de reprendre le contrôle de la Crimée.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui participera lundi à l’échange Trump-Zelensky à Washington, a cependant réitéré la position européenne, selon laquelle l’Ukraine est sur une voie « irréversible » vers l’Alliance. « La Russie ne peut pas poser de véto contre le chemin de l’Ukraine vers l’UE ou l’Otan », a encore indiqué lundi le porte-parole du Premier ministre.
Selon lui, les fameuses « garanties de sécurité » seront justement au centre des discussions à la Maison-Blanche.