En ce mois d’août et ce matin-là vers 11h00, l’attente pour accéder au site au bras de Grenelle ne dure qu’une quinzaine de minutes.
Les personnels régulent les entrées afin de respecter une jauge et un nombre maximum de personnes.
Bercy peut accepter 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Viennent ensuite le site de Grenelle avec 200 personnes, dont 150 dans la zone de baignade, et celui du bras Marie, avec 150 personnes.
Vestiaire à code, douche et vous voilà prêt à vous mettre à l’eau depuis le ponton en bois aménagé.
La baignade, délimitée, est bien surveillée avec 4 maîtres-nageurs sur ce site, et vous aurez l’obligation de vous relier à une bouée par une sangle passée autour de la taille.
Fluctuat nec mergitur ! même si toutes ces personnes dans l’eau, reliées à leur bouée jaune, peuvent donner l’impression qu’un bateau vient de sombrer laissant à la surface ses passagers en attente des secours.
Impression très furtive. Les visages sont souriants et n’attendent rien d’autre que le plaisir de la baignade.
L’eau n’a pas la couleur turquoise de mon maillot de bain ce jour-là, mais on s’y glisse en confiance et poussé par cette irrésistible envie de nager devant la tour Eiffel et en compagnie, comme ce fut le cas ce matin, de deux cygnes curieux venant aux limites de la zone de nage.
L’eau est bonne et le plaisir est là. Une simple baignade, oui, mais au cœur de Paris, permettant de se dire : « Je l’ai fait ».
Le bain de soleil sur le ponton en bois, le temps de se sécher est agréable aussi.
Pari réussi donc pour Paris et ses piscines naturelles entre ses ponts !
Précision de l’auteur : certains me vouaient à la diphtérie, à l’hépatite et aux diarrhées… Quelques jours après ma baignade parisienne, tout va bien.
Si vous êtes Parisien dans les jours qui viennent, je ne peux que vous encourager à aller piquer une tête dans la Seine. Ne tardez pas, vous ne pourrez avoir piscine dans la Seine que jusqu’au 31 août.
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