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Rentrée littéraire. Généreux en diable, David Diop nous offre un double roman en un, deux intrigues qui se mêlent et se répondent.

Fin XIXe siècle, héritier d’une famille de griots, frappée depuis toujours de malédiction, l’esclave Bilal part en pèlerinage à La Mecque avec Yérim, son maître, qu’il pense être devenu son ami. Mais, lorsque en chemin, ils sont frappés par la terrible épidémie de choléra qui sévit, Yérim l’abandonne à son sort, ignorant que rien ne peut atteindre Bilal tant qu’il n’aura pas transmis son histoire, venue du fond des âges. Un récit qui prend sa source dans l’Égypte ptolémaïque…

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Son épopée tient toutes ses promesses romanesques

Généreux en diable, David Diop nous offre un double roman en un, deux intrigues qui se mêlent et se répondent. D’un côté, les pérégrinations de Bilal dans le désert sur la piste de ses origines, de l’autre, l’exode d’un grand prêtre d’Osiris, chassé d’Égypte, qui entraîne ses adeptes pour fonder une nouvelle capitale, sous la menace des soldats du pharaon. Son épopée tient toutes ses promesses romanesques : de l’aventure, des amours impossibles, des escarmouches redoutables. À travers cette ode au plaisir de la fiction, David Diop rappelle la nécessité de ne jamais faire table rase du passé, ce trésor enfoui dont peuvent jaillir tant de pépites.

« Où s'adosse le ciel » de David Diop : les contes sont bons

« Où s’adosse le ciel » de David Diop : les contes sont bons

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