Il accueille les curieux avec un regard déjà perçant fixé sur l’horizon. Avec son long manteau, sa grande canne et sa barbe de patriarche, l’homme en impose. Ses mains sont d’une finesse extrême, tout comme les plis de ses vêtements. Le voyageur philosophe , avec sa besace en bandoulière remplie de livres, semble déjà en mouvement, en marche vers un ailleurs.
Pourtant sous son chapeau, dans une cour du Martrat à Marcilly-lès-Buxy, l’homme, criant de réalisme, posé sur son piédestal et encerclé par un tapis de sciure, n’est pas fait de chair et de sang. Son corps comme ses effets ont été taillés à la tronçonneuse directement dans un tronc de chêne. L’hypnotique personnage avec son mètre…