Yann Barthès.
Ralph Wenig / TMC
Le régulateur de l’audiovisuel rappelle TMC à l’ordre après la diffusion, en septembre 2024, d’images d’un enfant sans autorisation parentale et accompagnée de propos jugés moqueurs.
Dans un communiqué publié jeudi 14 août 2025, l’Arcom pointe du doigt l’émission de Yann Barthès, « Quotidien », sur TMC. Le régulateur explique avoir été saisi après la diffusion, le 13 septembre 2024, d’une séquence au cours de laquelle «l’image de l’enfant mineur de la plaignante a été diffusée sans autorisation, non protégée et accompagnée de propos moqueurs».
L’Arcom précise avoir pris acte du retrait rapide de ces quelques secondes d’émission ainsi que des excuses formulées par la chaîne, accompagnées d’une prise de mesures, en interne, visant à éviter que ce type d’incidents se reproduise.
Pour une vigilance accrue à l’égard des enfants
«L’Autorité a néanmoins considéré que la séquence méconnaissait les stipulations de l’article 2-3-4 de sa convention», qui demande aux chaînes de respecter la vie privée, l’honneur et la réputation des personnes qui sont à l’antenne.
En conséquence de quoi : «L’Arcom a demandé à l’éditeur du service de faire preuve de la plus grande vigilance» dans le traitement de l’image des personnes mineures, en particulier lorsque le contexte peut exposer les enfants à des risques de harcèlement scolaire.
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Ladite séquence avait été tournée à Chamonix (Haute-Savoie), dans le cadre d’une course pour enfants. La grande majorité des mineurs avaient été filmés avec autorisation parentale préalable. Leurs visages avaient été floutés. Il s’agirait donc d’un incident isolé.
Dans l’histoire du talk-show de Yann Barthès, ce type d’intervention demeure particulièrement rare. En mars dernier, devant la commission d’enquête parlementaire sur les fréquences de la TNT, le journaliste et animateur se vantait de n’avoir connu «aucun dérapage, aucune mise en garde, aucune procédure de sanction».