Dans son récent post, Elyes Kasri illustre avec force le rapport de forces déséquilibré entre les leaders européens et le président américain Donald Trump. Assis autour de Trump comme de simples élèves, les dirigeants européens apparaissent réduits à un rôle secondaire, éclipsés par le leadership incontesté de Washington au sein de l’OTAN et sur la scène internationale.
Les compliments emphatiques et les visages tendus traduisent la prise de conscience douloureuse d’une Europe qui perd son poids politique, même sur ses propres frontières. Cette situation met également en lumière la fin annoncée de la tentative occidentale de contenir la Russie, avec Zelensky lui-même contraint d’admettre l’échec de la stratégie. Quant aux partisans d’un monde multipolaire, ils restent pour l’heure en veille, en marge de ces rapports de force.
« Le spectacle des leaders européens assis autour du président Trump comme des élèves cajolés par leur maître et auxquels il donne la parole brièvement pour placer quelques compliments ou voeux pieux, montre avec une acuité extrême le rapport des forces au sein de l’occident et de l’OTAN, le rôle transcendant du président américain Trump et la marginalisation d’une Europe face à un cours des événements sur son théâtre qui lui échappent et la ravalent au statut peu flatteur de comparse et même de spectatrice.
Les compliments qui puent l’hypocrisie et les traits tendus des dirigeants européens révèlent une prise de conscience du rôle de plus en plus marginal d’une Europe qui a perdu sa grandeur et son influence sur le cours du monde même à ses portes.
Recruté par les américains et consorts, Zelensky se voit dans l’obligation d’admettre que la tragi-comédie de l’endiguement de la Russie est terminée et que sa date de péremption est désormais atteinte.
Les adeptes du monde multipolaire peuvent patienter encore un peu au vestiaire. »