Par
Emil Vautrin
Publié le
19 août 2025 à 17h13
Zoulfati, infirmière à Nancy, devait partir début juin à Bali dans le cadre d’un voyage organisé. Mais c’était sans compter sur l’intervention extérieure d’un douanier, à l’aéroport du Luxembourg.
Une dégradation de son passeport qui lui semblait anodine au départ, a finalement provoqué l’annulation de son voyage.
Une déchirure qui coûte cher
Pour se rendre sur place, elle avait choisi de prendre l’avion au Luxembourg et d’effectuer une escale en Turquie, avant d’arriver à Bali. Mais l’infirmière n’a jamais pu y poser le pied.
En effet, au moment de passer les douanes à l’aéroport du Luxembourg, le douanier a fait tomber son passeport et « déchiré » la page sur laquelle se trouve la signature.
« Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une page importante, on transmettra l’info », lui a assuré l’homme sur le coup.
La page où se trouve la signature s’est décollée, mais elle l’avait toujours avec elle. (©Capture d’écran de Zoulfati)
Un geste presque anodin
Seulement, une fois arrivée en Turquie, c’est la dégringolade. Alors qu’elle avait tranquillement passé la douane, une hôtesse l’empêche de monter dans l’avion.
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« Elle m’a dit que je serais probablement refoulée à Bali qui est très pointilleux sur l’état des passeports », raconte Zoulfati.
Après de longues minutes de négociation, elle est finalement renvoyée à l’accueil, où on lui indique qu’elle doit reprendre un billet vers la France, et à ses frais, alors qu’elle avait déjà un billet retour, vers le Luxembourg. « J’étais à bout de nerfs, je ne voulais même plus aller à Bali », ponctue-t-elle.
Une nuit complète à l’aéroport
Zoulfati refuse. À partir de là, la jeune femme passera toute la nuit dans le hall de l’aéroport, à attendre qu’une solution soit trouvée.
« À un moment donné, un membre de la compagnie est venu m’apporter un billet retour pour Paris. Mais un autre membre est repassé pour le déchirer un peu plus tard, en me disant que son collègue avait fait une erreur« .
Une plainte déposée contre Turkish Airlines
Exténuée, la jeune femme est finalement rentrée à Paris aux frais de Turkish Airlines. Sur place, les services douaniers ont tenu à vérifier son passeport à la machine pour s’assurer qu’il était lisible… Et en effet, aucun problème n’a été détecté.
« Une fois reposée, je suis allée porter plainte contre la compagnie », conclut la Nancéienne.
« Pour l’instant, j’ai reçu un avoir de 400 € de l’agence de voyage, sur un total de presque 3 000 €. Sans compter que j’ai aussi dû payer le train entre Paris et Lorraine TGV. J’appréhende beaucoup mes futurs voyages. »
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