La chambre d’Agriculture de l’Hérault a été la cible de tags contre la loi Duplomb, partiellement censurée par le Conseil Constitutionnel, dans la nuit de lundi à mardi. Une action relayée par les Soulèvements de la terre et revendiquée par un Groupe inter-espèces en colère (le GIEC…) contre la FNSEA.
Si la loi Duplomb a été partiellement censurée par le Conseil constitutionnel le 7 août dernier, notamment l’utilisation de l’acétamipride, d’autres mesures contenues dans le texte suscitent la contestation d’associations de défense de l’environnement.
Contre les mégabassines
Dans ce contexte, une organisation baptisée « Groupe interespèces en colère », soit GIEC, en référence au groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, a revendiqué l’inscription de tags, dans la nuit de lundi à mardi, sur le mur d’entrée de la chambre d’agriculture de l’Hérault. Un communiqué relayé par l’antenne montpelliéraine du collectif écologiste et radical « Les soulèvements de la terre ».
« À part trois néonicotinoïdes censurés, toutes les mesures ont été validées : facilitation de la construction de nouvelles mégabassines, installation de fermes usines encore plus énormes, mise sous tutelle de l’Office français de la biodiversité » écrivent les représentants de cette mouvance selon lesquels « c’est une course en avant vers l’agro-industrie, au détriment de l’agriculture à taille humaine et de l’adaptation au changement climatique ».
La FNSEA visée
« Par cette action c’est la FNSEA que nous visons pour sa complicité avec le gouvernement et l’agro-industrie » poursuit ce « groupe interespèces ». La chambre d’agriculture de l’Hérault est présidée par Jérôme Despey, actuel secrétaire général du principal syndical agricole français.
Ce mardi, l’organisme consulaire n’avait pas réagi à cette action militante. Il avait déjà été visée par une action de collage, début août, contre la même loi Duplomb avant que le Conseil Consitutionnel la censure partiellement.