Grâce à la perspicacité de la victime, l’auteur présumé a été interpellé. Il s’agit d’un Algérien de 32 ans en situation irrégulière sur le territoire français. Malheureusement, le deux-roues n’a pas été retrouvé.

Victime du vol de son vélo électrique stationné devant son entreprise, implantée dans le quartier Tournezy, le mercredi 13 août aux alentours de 16 heures, un Montpelliérain a permis l’interpellation du mis en cause grâce à la géolocalisation de son deux-roues.

Tout d’abord, dès le lendemain des faits, il s’est rendu au commissariat pour déposer plainte, indiquant que son vélo, d’une valeur de 3 500 euros, était équipé d’un dispositif de géolocalisation. En outre, il a expliqué qu’il avait pu récupérer une vidéo de surveillance montrant distinctement l’auteur du vol.

Deux jours plus tard, soit le samedi 16 août, il a repris contact avec les policiers pour les prévenir que son deux-roues apparaissait dans le quartier de La Rauze, au sud de la ville. Sur place, il a repéré un individu ressemblant fortement à l’homme filmé lors du vol. Une discussion s’est engagée entre les deux mais l’intéressé a nié les faits en bloc. Il a alors immédiatement appelé le « 17 ». Les policiers sont arrivés sur site et, après avoir visionné ladite vidéo, ont interpellé le suspect avant de le placer en garde à vue.

Le vélo n’a pas été retrouvé

Lors de son audition, cet Algérien de 32 ans, sans domicile fixe et travaillant comme livreur, a d’abord donné une fausse identité avant de se raviser. Il a expliqué, pour se justifier, avoir eu peur de la police. Concernant les faits de vol, il a nié en bloc malgré les preuves qui semblaient irréfutables. Malheureusement, le deux-roues n’a pas été retrouvé.

En situation irrégulière sur le territoire national, le trentenaire a fait l’objet d’une obligation de quitter la France (OQTF) ainsi que d’une interdiction de paraître pendant six mois à Montpellier.