« Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale » avec la participation de Donald Trump, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine sont « une question que nous laisserons entre moi et Poutine », a-t-il ajouté.
La rencontre devrait se produire dans les deux semaines. Elle devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu’elle se tienne à Genève. « Plus qu’une hypothèse, c’est même la volonté collective », a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien diffusé sur LCI.
La Suisse a réagi ce mardi après-midi. Le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis a déclaré que son pays offrira « l’immunité » au président russe Vladimir Poutine, malgré son inculpation devant la Cour pénale internationale, à condition qu’il vienne « pour une conférence de paix ».
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré de son côté que tout accord de paix devra prendre en compte les « intérêts de sécurité » de lka Russie et que le plan devra être « minutieusement » préparé.
D’ici la tenue d’un sommet avec Vladimir Poutine, les Européens préparent le terrain : une réunion de la coalition des volontaires s’est tenue ce mardi. Elle est présidée par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Le soutien à Kiev a été réitéré par ses alliés, a conclu la Pologne à l’issue de la réunion. Les États participants envisagent « de manière très réaliste » l’issue des négociations avec la Russie, a ainsi souligné le Premier ministre polonais Donald Tusk.