Le sujet fait la quasi-unanimité auprès du public : les commandes tactiles dans une voiture sont une véritable plaie. Trop réactives, elles se déclenchent au moindre frôlement, transformant un simple réglage du volume en activation du régulateur de vitesse. De quoi agacer n’importe quel conducteur, certes, mais de là à évoquer le traumatisme psychologique, il y a un pas, normalement infranchissable.
The new Volkswagen Tayron - Volkswagen
Sauf bien sûr aux États-Unis, où l’ergonomie douteuse d’un volant se mue vite en risque pour la sécurité, qui mérite bien un procès. Les plaignants expliquent ainsi être littéralement « terrorisés » à l’idée de conduire leur voiture. Une formule qui ne manquera pas de faire frissonner un jury compatissant…
Message reçu
Et comme le ridicule ne tue pas, l’accusation ne se limite pas à un simple problème de design : Volkswagen est aussi poursuivie pour « enrichissement illicite » et autres astuces juridiques destinées à gonfler le dossier. Reste à voir si ledit dossier a des chances d’aboutir à de quelconques dommages versés aux plaignants.
Le fait est que VW a depuis longtemps reçu le message quant à ses commandes tactiles au volant, puisque des commandes physiques sont déjà réintroduites à l’occasion de mises à jour, sur toute une série de modèles. Cela suffira-t-il à apaiser la terreur de ces quelques Américains hypersensibles ?