Forfaits, bles­sures, malaises, le tournoi de Cincinnati a démontré en douze jours l’ab­sur­dité d’un calen­drier surchargé. 

L’abandon de Sinner en finale a été la goute d’eau qui a fait déborder le vase. 

Devant sa télé, le joueur espa­gnol Davidovich Fokina a décidé logi­que­ment de tirer la sonnette d’alarme pour évoquer ses cadences infernales.

« Un lundi, à 15 heures, en août, à Cincinnati, après toute la tournée de Toronto et Cincinnati, avec tant de retraits et de joueurs épuisés physi­que­ment… quelque chose doit changer »

Des paroles qui résument bien la situa­tion et l’ur­gence mais qui ne vont certai­ne­ment pas arriver aux oreilles de Mr Gaudenzi.