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Le chef d’état-major américain va s’entretenir dans la nuit avec ses homologues européens
Le chef d’état-major américain va s’entretenir dans la nuit de mardi à mercredi avec ses homologues européens.
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Le président américain Donald Trump et le premier ministre hongrois Viktor Orban se sont entretenus lundi au sujet des discussions entre l’Ukraine et l’Union européenne concernant son adhésion au sein des Vingt-Sept, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche.
Les deux dirigeants ont également évoqué la possibilité que la capitale hongroise, Budapest, accueille de futurs pourparlers entre le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a ajouté ce responsable.
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L’Autriche prête à accueillir Poutine malgré le mandat de la CPI
Après la Suisse, l’Autriche s’est dite prête mardi à accueillir le président russe Vladimir Poutine, malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) le visant, pour un sommet avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
En Autriche, le chancelier Christian Stocker a également proposé d’accueillir une telle rencontre. «Si les négociations ont lieu à Vienne, nous prendrons contact avec la CPI» afin de «clarifier la question» et de «permettre au président (Vladimir) Poutine d’y participer», a ajouté la chancellerie dans une déclaration transmise aux médias.
Ces deux options pourraient cependant ne pas être du goût du Kremlin. La Russie boude la Suisse, qui a décidé d’infliger à Moscou les sanctions décidées par l’Union européenne et imposées depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022. Les liens se sont de même notablement dégradés ces dernières années entre Moscou et Vienne.
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Vladimir Poutine va-t-il vraiment accepter une rencontre avec Volodymyr Zelensky?
Le poker menteur entre Moscou, Washington et l’Europe continue. Depuis lundi et la fin du sommet de Washington entre Donald Trump, Zelensky et divers leaders européens venus lui prêter main-forte, la pression occidentale sur Vladimir Poutine s’accentuait pour qu’il vienne à la table des négociations face à son homologue ukrainien. Le leader russe, qui souhaite garder l’oreille de Trump et rester dans ses petits papiers, ne veut sans doute pas endosser aux yeux de Washington le costume de celui qui ne voulait pas de la paix.
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Recep Tayyip Erdogan et Mark Rutte ont échangé sur les garanties de sécurité de l’Ukraine
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte ont discuté des garanties de sécurité «réalisables et durables» de l’Ukraine lors d’un entretien téléphonique, a indiqué la présidence turque.
Selon le communiqué, les deux hommes ont évoqué les derniers développements du processus de paix entre la Russie et l’Ukraine et ont convenu d’assurer une étroite coordination, la Turquie réaffirmant sa contribution à ce processus.
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La Maison-Blanche envisagerait de tenir des pourparlers de paix entre Zelensky et Poutine à Budapest, selon Politico
Les tractations pour définir le pays et la ville hôte d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine vont bon train. Selon Politico, la Maison-Blanche envisagerait de tenir des pourparlers de paix à Budapest, en Hongrie.
Plus tôt dans la journée, la Suisse a affirmé qu’elle offrira«l’immunité» au président russe malgré son inculpation devant la Cour pénale internationale, à condition qu’il vienne «pour une conférence de paix». Selon Politico, les services secrets américains préparent déjà le sommet dans la capitale hongroise.
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Washington prépare une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, confirme la Maison-Blanche
Les États-Unis peuvent jouer «un rôle dans la coordination des garanties de sécurité pour l’Ukraine», a indiqué la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt. Ce dernier a précisé que Donald Trump a chargé ses équipes de travailler en lien avec les Européens sur ce dossier. Parallèlement, Washington prépare une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, tout en indiquant qu’un appui aérien à l’Ukraine reste une option possible à ce stade des discussions.
18:43
Zelensky a offert à Donald Trump… un club de golf
La diplomatie par le golf. En visite à Washington, le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky a offert à son homologue américain Donald Trump un club de golf appartenant à un vétéran de la guerre, a indiqué mardi la présidence ukrainienne.
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Les chefs militaires de l’Otan se réuniront mercredi pour discuter de l’Ukraine
Les chefs d’état-major des armées de l’Otan se réuniront en visioconférence mercredi pour évoquer le conflit en Ukraine et la «progression des efforts diplomatiques», a annoncé l’Alliance atlantique.
«Demain, par visioconférence, j’accueillerai une réunion des chefs d’état-major de la défense des 32 nations alliées», a indiqué l’amiral Giuseppe Cavo Dragone sur le réseau social X.
17:17
Zelensky doit «faire preuve d’une certaine souplesse», selon Trump
Donald Trump a affirmé avoir appelé ce mardi le président russe pour essayer «d’organiser une rencontre avec le président Zelensky». «Nous verrons ce que ça donnera», a-t-il annoncé. Lors de cette potentielle réunion, le président américain espère que Vladimir Poutine «se montrera conciliant», sinon «la situation sera difficile». Le président américain a par ailleurs ajouté que Volodymyr Zelensky devait «également faire preuve d’une certaine souplesse».
Quant aux régions occupées par la Russie, Donald Trump a affirmé que pour obtenir la paix, l’Ukraine devait accepter de ne pas récupérer des territoires, comme le Donbass. «C’est une guerre et la Russie est une nation militaire puissante» et «beaucoup plus grande». «On ne s’attaque pas à une nation qui est dix fois plus grande que soi», a-t-il commenté, évoquant le Donbass, «actuellement détenu et contrôlé à 79% par la Russie». Les forces russes occupent aujourd’hui la quasi-totalité de la région de Louhansk et une grande partie de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.
17:12
Trump évoque un possible soutien aérien américain en guise de garanties de sécurité
Donald Trump a déclaré ce mardi qu’un soutien aérien américain ainsi que l’envoi de troupes européennes en Ukraine pourraient faire partie des garanties de sécurité pour le pays, mettant en garde contre une situation «difficile» si les négociations entre Kiev et Moscou échouaient.
«Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain» a assuré le président américain lors d’une interview accordée à Fox News, en faisant référence aux dirigeants européens rencontrés la veille à la Maison-Blanche.
Il a par ailleurs ajouté qu’il était «prêt à aider», notamment via l’envoi d’un soutien aérien. Le républicain a également garanti qu’aucun soldat américain ne serait déployé au sol et a exclu l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, tandis que «la France et l’Allemagne, (…) le Royaume-Uni veulent envoyer des troupes sur le terrain».
16:31
Le processus d’adhésion de l’Ukraine dans l’Union européenne doit se poursuivre, selon le président du Conseil européen
Le président du Conseil européen, António Costa, a déclaré ce mardi que le processus visant à faire de l’Ukraine un membre de l’Union européenne devait se poursuivre. Il a également réaffirmé que l’Europe devait participer aux futures négociations de paix aux côtés de l’Ukraine, de la Russie et des États-Unis.
«Les garanties (de sécurité) futures reposent sur les forces armées ukrainiennes, dont les capacités doivent être renforcées», a-t-il déclaré, ajoutant que l’avenir de l’Ukraine ne dépendait pas seulement des mesures de sécurité, mais aussi des perspectives de stabilité et de prospérité qu’apporterait l’adhésion à l’UE.
16:06
Poutine a proposé de rencontrer Zelensky à Moscou, lors de son appel avec Trump
Le président russe, Vladimir Poutine, dont le pays a envahi l’Ukraine en 2022, a proposé d’organiser une rencontre bilatérale avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Moscou, lors d’un appel téléphonique avec Donald Trump, selon deux sources proches du dossier.
«Poutine a mentionné Moscou» lors de cet appel lundi, a indiqué une de ces sources. Le président ukrainien, qui se trouvait alors à la Maison Blanche avec des dirigeants européens, «a répondu +non+», selon la même source.
15:44
Les dirigeants européens envisagent de nouvelles sanctions contre Poutine, selon le gouvernement britannique
Le gouvernement britannique a affirmé ce mardi que les dirigeants européens envisageaient de nouvelles sanctions contre la Russie afin d’intensifier la pression sur le président russe Vladimir Poutine, selon l’agence de presse Reuters.
Le gouvernement britannique a indiqué que la «coalition des volontaires», qui s’est réunie virtuellement mardi, a convenu que les pays membres de la coalition rencontreraient leurs homologues américains dans les prochains jours, afin de discuter de la sécurité de l’Ukraine. Ainsi, ils discuteront des plans visant à «préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin», a déclaré un porte-parole du bureau du Premier ministre britannique Keir Starmer.
Celui-ci a également ajouté que «les dirigeants ont discuté de la manière dont une pression supplémentaire, notamment par le biais de sanctions, pourrait être exercée sur Poutine jusqu’à ce qu’il se montre prêt à prendre des mesures sérieuses pour mettre fin à son invasion illégale».
Keir Starmer et Emmanuel Macron à la Maison-Blanche, lundi.
Alexander Drago / REUTERS
14:46
La France a-t-elle joué un rôle, et en jouera-t-elle un dans le processus de paix qui semble s’être enclenché ? La réponse de Philippe Gélie
La France est en pointe dans la «coalition des volontaires», une trentaine de pays décidés à porter assistance à l’Ukraine, qu’elle copréside avec le Royaume-Uni. Ces deux pays (les seules puissances nucléaires européennes) se sont aussi portés volontaires pour former l’ossature de « forces de réassurance » qui pourraient garantir un accord de paix par une présence de troupes « dissuasive », soit en deuxième ligne, soit pour protéger des sites stratégiques, comme par exemple la ville d’Odessa.
Cette perspective exigerait un travail de préparation minutieux, des contributions européennes multiples et un « back-up » américain – Washington « réassurant » les réassureurs… On en est encore assez loin, mais les Européens mettent déjà la question sur la table car ils ne veulent pas que Trump accepte un veto de Poutine.
En attendant, la France fait le forcing pour s’imposer dans les négociations à venir, arguant que l’Europe devra assumer le poids essentiel des garanties de sécurité. Sans grand succès pour l’instant, comme on l’a vu lundi à Washington.
C’EST QUOI LA COALITION DES VOLONTAIRES
14:42
Si Zelensky accepte une concession territoriale à la Russie, existe-t-il un risque que des mouvements nationalistes, notamment au sein de l’armée, s’en prennent à lui ? La réponse de Philippe Gélie
La position de Volodymyr Zelensky reste assez précaire. On a vu récemment la contestation populaire lorsque les institutions anticorruption ont été mises sous tutelle, l’obligeant à faire marche arrière. Il n’est pas exclu que des concessions territoriales dans le cadre d’une trêve soient contestées, y compris au sein de l’armée, qui a fait de lourds sacrifices depuis trois ans et demi. Il existe par ailleurs des milices à la réputation nationaliste affirmée, mais elles restent globalement sous le contrôle de l’état-major.
On a cependant vu un ancien chef d’état-major, le général Valeri Zaloujny, s’opposer à Zelensky sur la stratégie et être écarté de son poste. Il est actuellement ambassadeur d’Ukraine à Londres, d’où il fait figure d’alternative possible à Zelensky (au point d’avoir été approché par divers pays occidentaux).
Car il ne faut pas oublier que l’une des revendications centrales de Poutine porte sur un changement de régime à Kiev. La question de futures élections a de nouveau été posée lundi dans le Bureau ovale, et le président ukrainien (dont le mandat, officiellement expiré en mai 2024, est prolongé par le Parlement en raison de la guerre) a confirmé qu’elles pourraient avoir lieu dans la foulée d’un accord de paix.
14:18
«L’Ukraine n’aurait pas dû demander à rejoindre l’Otan», déclare Donald Trump
Le président américain s’exprime actuellement par téléphone auprès de la chaîne de télévision Fox News. Au sujet de la guerre, il estime que «l’Ukraine n’aurait pas dû demander à rejoindre l’Otan». «Il y aura une forme de sécurité [pour l’Ukraine], mais ça ne sera pas dans l’Otan», a-t-il précisé.
Il a ajouté qu’il est «possible que Poutine ne veuille pas conclure d’accord» avec l’Ukraine. «Nous allons en savoir plus sur le président Poutine dans les deux prochaines semaines», a-t-il précisé. Avant d’assurer que son entretien avec le dirigeant russe ne s’est pas déroulé devant les dirigeants européens, présents ce lundi à la Maison-Blanche.
Donald Trump a par ailleurs assuré qu’il n’y avait pas de soldats américains sur le terrain en Ukraine et qu’il ne comptait pas en envoyer. «J’ai toujours considéré l’Ukraine comme une zone tampon entre la Russie et l’Europe», a poursuivi le président des États-Unis. Et de conclure : «Je ne veux pas perdre de temps, je veux juste mettre fin» à la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
13:54
La Russie a rendu les corps de 1000 soldats ukrainiens, annonce Kiev
La Russie a rendu les corps de 1000 soldats ukrainiens décédés, la plupart tombés au front et certains morts en captivité, a indiqué Kiev ce mardi, ce type d’échanges constituant l’un des seuls résultats des pourparlers entre les deux pays.
«En raison de mesures de rapatriement, les corps de 1000 personnes décédées ont été rendus à l’Ukraine» par la partie russe, qui a indiqué qu’il s’agissait de soldats ukrainiens, selon le centre ukrainien chargé du traitement des prisonniers de guerre.
13:42
Trump va s’exprimer dans la matinale de Fox News
Le président américain Donald Trump va accorder un entretien dans l’émission Fox and Friends, sur la chaîne Fox News, à 14 heures, heure française.
Donald Trump va s’exprimer sur Fox News.
Capture d’écran Truth Social
13:35
Un accord de paix incluant des cessions de territoires ne risquerait-il pas d’attiser un sentiment de revanche au sein du peuple ukrainien et ainsi être le terreau d’une nouvelle guerre à venir dans quelques années ? La réponse de Philippe Gélie
Je regroupe ici plusieurs questions portant sur l’enjeu majeur des éventuelles concessions territoriales qui seraient demandées à l’Ukraine. La réponse oblige à se placer à plusieurs niveaux.
Il y a d’abord celui du droit international, défendu ardemment par les Européens. Ils s’appuient sur la Charte de l’ONU qui exclut de reconnaître «tout acte d’agression ou autre rupture de la paix» et ses résultats. Cela explique pourquoi tant les Ukrainiens que les Européens refusent absolument toute reconnaissance juridique des annexions unilatérales prononcées par la Russie sur la Crimée et les quatre oblasts de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia.
Cette demande de reconnaissance internationale a pourtant été adressée par Vladimir Poutine à Donald Trump dans l’éventualité d’un accord de paix. C’est donc un autre point sur lequel les Européens essaient de garder Trump dans leur camp.
Il y a ensuite le niveau concret. Réalistement, l’armée ukrainienne, épuisée par trois ans et demi de guerre, n’est pas en mesure de reconquérir à court terme les territoires perdus (environ 20% de sa superficie). Elle doit donc envisager des concessions dans le cadre d’un cessez-le-feu. Ses alliés européens insistent pour qu’elle soit seule à en décider, sans pression extérieure. Toutefois, Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump, a présenté à Volodymyr Zelensky la liste des doléances de Moscou sans y formuler d’objections… La discussion qui a eu lieu lundi devant une carte de l’Ukraine dans le Bureau ovale a fourni l’occasion au président ukrainien de montrer à son homologue américain l’ampleur des sacrifices exigés par Moscou.
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Poutine veut notamment qu’on lui cède un quart de l’oblast de Donetsk, qui lui résiste en raison d’une «ceinture» de villes fortifiées dont la chute ouvrirait aux troupes russes le chemin de Kiev. Difficilement acceptable pour Zelensky. Il se retranche derrière la Constitution ukrainienne, qui ne lui donne pas le pouvoir d’en décider. Mais il s’efforce surtout d’esquiver le sujet pour ne pas braquer Trump, car celui-ci menace régulièrement de «laisser tomber» l’Ukraine s’il se sent dans une impasse.
13:24
La réunion de la «Coalition des volontaires» est en cours
La réunion de la «Coalition des volontaires», coprésidée par Emmanuel Macron et Keir Starmer, est en cours depuis 12h15.
13:01
La Suisse offrira «l’immunité» à Poutine s’il «vient pour une conférence de paix»
La Suisse offrira «l’immunité» au président russe Vladimir Poutine, malgré son inculpation devant la Cour pénale internationale, à condition qu’il vienne «pour une conférence de paix», a assuré ce mardi Ignazio Cassis, à la tête du Département fédéral des affaires étrangères.
Le gouvernement fédéral a défini l’année dernière «les règles pour donner l’immunité à une personne qui est sous mandat d’arrêt international. Si cette personne vient pour une conférence de paix, pas si elle vient pour des raisons privées», a déclaré Ignazio Cassis lors d’un point de presse avec son homologue italien Antonio Tajani à Berne.
Vladimir Poutine le 18 août à Moscou.
Vyacheslav Prokofyev / REUTERS
12:47
Poutine ne cherche-t-il pas seulement à gagner du temps pour effectuer une percée décisive et mettre les Occidentaux devant le fait accompli ? La réponse de Philippe Gélie
Vladimir Poutine est clairement beaucoup moins pressé que Donald Trump. Son objectif principal est la victoire plutôt que la paix à tout prix. Il s’inscrit dans le temps long, tandis que son interlocuteur américain ambitionne de proclamer aussi vite que possible la fin du carnage (avec le prix Nobel de la paix en ligne de mire). Mais le président russe s’efforce, parallèlement à sa poussée sur le plan militaire, de regagner du terrain sur la scène internationale.
Le cadeau que lui a offert à cet égard Donald Trump à Anchorage porte des fruits précieux : «compréhension des intérêts nationaux de la Russie» par le chef de la Maison-Blanche, comme s’en est félicité le chef du Kremlin en Alaska, abandon de toute menace de sanctions jusqu’à nouvel ordre, acceptation tacite du principe «d’échanges de territoires» (tous Ukrainiens bien sûr)… Poutine joue donc une partition assez subtile avec Trump pour ne pas le braquer et le garder, autant que possible, dans de bonnes dispositions à son égard.
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Tout accord de paix en Ukraine doit assurer la sécurité de la Russie, assure Moscou
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé mardi que tout accord de paix futur en Ukraine devait prendre en compte les «intérêts de sécurité» de la Russie, au lendemain d’une réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington.
«Sans respecter les intérêts de sécurité de la Russie, sans respecter pleinement les droits des Russes et des russophones qui vivent en Ukraine, il ne peut être question d’aucun accord à long terme, car ces causes doivent être éliminées de toute urgence dans le cadre du règlement», a déclaré M. Lavrov dans une interview à la télévision russe. «Tout contact impliquant des dirigeants doit être préparé très minutieusement», a-t-il encore indiqué.
Sergueï Lavrov le 15 août à Anchorage.
Kevin Lamarque / REUTERS
12:00
Pourquoi, selon vous, la Pologne n’a-t-elle pas été conviée à cette rencontre à Washington ? La réponse de Philippe Gélie
En effet, l’absence de la Pologne dans l’aréopage européen venu à Washington lundi a pu surprendre, surtout au regard de la présence du président finlandais. Même si Alexander Stubb a lui aussi, comme la Pologne, une longue frontière avec la Russie, il est surtout un très bon golfeur, partenaire de Donald Trump auquel il a permis de remporter un tournoi et, à ce titre, l’un de ceux qui peuvent lui parler le plus candidement.
L’absence des Polonais s’explique sans doute avant tout par le fait que ses dirigeants sont politiquement divisés, entre le premier ministre social-démocrate Donald Tusk et le président nationaliste Karol Nawrocki, y compris sur la guerre en Ukraine et la relation avec Moscou.
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Pourquoi ce revirement de Vladimir Poutine qui accepterait désormais qu’il y ait des garanties de sécurité, selon Donald Trump ? La réponse de Philippe Gélie
C’est en effet une question cruciale. Vladimir Poutine a dit publiquement à la fin du sommet d’Anchorage : «Je suis d’accord avec le président Trump, qui a déclaré aujourd’hui que la sécurité de l’Ukraine devait absolument être garantie. Nous sommes, bien sûr, prêts à y travailler.» C’est nouveau et important. Pour autant, il n’a jamais dit qu’il accepterait des pays membres de l’Otan comme garants, ayant plutôt, selon des sources américaines, évoqué des garanties chinoises.
On sait que l’un de ses objectifs a toujours été de tenir l’Otan à distance de la Russie et de ses «pays satellites» dans lesquels il inclut l’Ukraine. Le président russe a aussi en tête des garanties de sécurité pour la Russie, il n’est donc pas certain qu’il accepte les dispositions envisagées par Trump et les Européens. C’est néanmoins un acquis de la rencontre de Washington que d’avoir enrôlé le président américain derrière le principe de garanties de sécurité fortes pour l’Ukraine, auxquelles les États-Unis s’associeraient. Ce n’est toutefois, à ce stade, qu’une promesse assez floue de Donald Trump.
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Keir Starmer va coprésider ce mardi une réunion de la «coalition des volontaires» pour discuter des «prochaines étapes»
Le premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron vont présider mardi une réunion de la «coalition des volontaires», au lendemain des discussions à Washington entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, a indiqué le gouvernement britannique à l’AFP.
Keir Starmer «coprésidera ce matin une réunion virtuelle de la coalition des volontaires afin d’informer les dirigeants des résultats des discussions à Washington et de discuter des prochaines étapes» en Ukraine, a indiqué un porte-parole du gouvernement.
Donald Trump et Keir Starmer le 18 août à la Maison-Blanche.
Ukrainian Presidential Press Service / REUTERS
11:12
Peut-on dire que Donald Trump a réussi à imposer la paix et que les dirigeants européens sont hors-jeu ? La réponse de Philippe Gélie
C’est pour le moins prématuré, car la paix n’est pas encore acquise. Le fait que Donald Trump ait accepté la préférence de Vladimir Poutine pour un accord «durable» réglant «les causes profondes du conflit» et ait renoncé au préalable d’un cessez-le-feu rend le processus plus complexe. Cela signifie qu’il faut trancher d’emblée les questions territoriales, définir précisément les garanties de sécurité et le statut futur de l’Ukraine. Ce qui va sans doute nécessiter un travail diplomatique long et difficile avant qu’une véritable paix paraisse à portée de main.
En revanche, les Européens se sont remis dans le jeu lundi à Washington, profitant du fait que Donald Trump a voulu rééquilibrer sa posture après être apparu très complice avec Vladimir Poutine. C’est ce risque de basculement qui explique la mobilisation exceptionnelle de sept hauts dirigeants au côté de Volodymyr Zelensky. Ils ont été entendus sur plusieurs points cruciaux, mais il est vrai qu’ils n’ont pas obtenu la garantie de s’imposer durant la suite des discussions, Trump ayant réitéré son vœu d’entretiens tripartites (Russie-Ukraine-États-Unis), quand Emmanuel Macron appelait de ses vœux un format quadripartite incluant l’Europe.
10:22
«Je pense qu’il…» : quand Donald Trump chuchote à l’oreille d’Emmanuel Macron à propos de Vladimir Poutine
Une conversation privée entre Donald Trump et Emmanuel Macron a été captée par les micros lundi 18 août juste avant la réunion avec les dirigeants européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington. Le sujet de cette discussion rapide et discrète n’est autre que Vladimir Poutine. «Je crois qu’il veut vraiment signer un accord», a ainsi lancé le président américain à son homologue français dans un murmure. «Je crois qu’il veut le faire pour moi, vous comprenez ? Aussi fou que cela paraisse», a-t-il ajouté.
TRUMP CHUCHOTE À L’OREILLE DE MACRON
10:17
Pour Emmanuel Macron, Vladimir Poutine est un «ogre» qui «a besoin de continuer à manger» pour survivre
Vladimir Poutine est «un prédateur, un ogre à nos portes» qui «a besoin de continuer de manger» pour «sa propre survie», a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à «ne pas être naïfs» face à la Russie qui sera «durablement une puissance de déstabilisation».
«Depuis 2007-2008 (l’intervention russe en Géorgie, NDLR), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir», a souligné le président français dans un entretien sur LCI. Il pense que «la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d’entre nous».
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La Chine dit «soutenir» les actuelles discussions de paix
Pékin a dit mardi «soutenir tous les efforts» vers la paix, après une rencontre à Washington entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky et l’annonce d’un potentiel sommet entre le président ukrainien et son homologue russe Vladimir Poutine.
«La Chine a toujours été convaincue que le dialogue et la négociation constituent la seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne. Nous soutenons tous les efforts en faveur de la paix», a déclaré lors d’un point presse régulier Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
08:47
Emmanuel Macron plaide pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky à Genève
La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu’elle se tienne à Genève.
«Plus qu’une hypothèse, c’est même la volonté collective», a-t-il déclaré dans un entretien diffusé mardi sur LCI, interrogé sur la tenue en Europe de cette rencontre annoncée à l’issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens.
«Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu’il y a eu des discussions bilatérales, c’était à Istanbul», a-t-il rappelé.
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Ce qu’il faut retenir du sommet à Washington avec Donald Trump
Discussion privée entre Trump et Zelensky, rencontre à venir entre ce dernier et le président russe…. Le rendez-vous de lundi après-midi était très attendu. Il a vu se réunir Emmanuel Macron, la présidente de la commission européenne Ursula Von der Leyen, le premier ministre britannique Keir Starmer, son homologue italienne Giorgia Meloni et d’autres alliés européens pour échanger sur l’issue de la guerre en Ukraine.
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La question des territoires n’a pas été abordée lors des discussions, annonce Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a affirmé que la question des concessions territoriales éventuelles de l’Ukraine n’avait pas été abordée lors des discussions à la Maison-Blanche.
«Nous n’avons pas parlé de ce sujet du tout aujourd’hui», a déclaré le président français à des journalistes. «Et pour deux raisons. D’abord, la priorité c’est les garanties de sécurité et, ensuite, on a dit “c’est ce qui doit être discuté en bilatéral et en trilatéral”».
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Emmanuel Macron appelle à «augmenter les sanctions» contre la Russie si les négociations échouent
Emmanuel Macron a appelé lundi à «augmenter les sanctions» contre la Russie si les négociations sur l’Ukraine venaient à échouer, à l’issue d’une réunion à la Maison-Blanche avec le président américain Donald Trump, le chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky et d’autres dirigeants européens.
«Si ce processus était refusé, nous sommes aussi tous d’accord pour dire qu’il faudra augmenter les sanctions et, en tout cas, avoir une posture qui mette plus de pression sur la partie russe», a affirmé le président français à la presse à Washington.
«MOSCOU CHERCHE À ALLÉGER LES SANCTIONS»
06:55
Pas de limitations pour l’armée ukrainienne en cas d’accord de paix, indique Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi que l’une des garanties de sécurité pour l’Ukraine, qui devra accompagner tout accord de paix avec la Russie, sera une armée ukrainienne assez «robuste» pour empêcher une éventuelle nouvelle attaque de Moscou.
Le président français Emmanuel Macron à Washington, aux États-Unis, le 18 août 2025.
Yves HERMAN / REUTERS
«J’ai pu revenir cet après-midi sur le contenu de ces garanties de sécurité qui sont une armée ukrainienne robuste, qui puisse résister à toute tentative d’attaque et qui la dissuade, et donc pas de limitations en nombre, en capacité, en armement», a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue de réunions à la Maison-Blanche avec les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky, épaulé par plusieurs dirigeants européens.
«Aussi longtemps qu’il pense qu’il peut gagner par la guerre, il le fera», a mis en garde le président français en parlant de son homologue russe Vladimir Poutine que Donald Trump avait accueilli vendredi en Alaska et à qui il a reparlé lundi.
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Friedrich Merz estime que l’Ukraine ne devrait pas être contrainte à faire des concessions territoriales
Le chancelier allemand Friedrich Merz a estimé lundi à Washington que l’Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie.
«La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les États-Unis renoncent à la Floride», a déclaré M. Merz aux journalistes à l’issue d’une réunion à la Maison-Blanche avec le président américain Donald Trump, le chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky et d’autres dirigeants européens.
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Vladimir Poutine et Donald Trump ont discuté de «l’idée» de porter à un «plus haut niveau» les négociations directes Russie-Ukraine
Vladimir Poutine et Donald Trump ont discuté par téléphone de «l’idée» de porter à un «plus haut niveau» les négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, a indiqué le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov, cité par l’agence Tass.
«Vladimir Poutine et Donald Trump ont exprimé leur soutien à la poursuite de négociations directes entre les délégations de Russie et d’Ukraine. À cet égard, en particulier, l’idée a été discutée qu’il serait nécessaire d’étudier la possibilité de porter à un plus haut niveau la représentation de l’Ukraine et de la Russie», a-t-il déclaré. De telles négociations, à un niveau subalterne, n’ont jusqu’à présent porté que sur des échanges de prisonniers.
Le président américain Donald Trump serre la main du président russe Vladimir Poutine, alors qu’ils se rencontrent pour négocier la fin de la guerre en Ukraine à Anchorage, en Alaska, aux États-Unis, le 15 août 2025.
Kevin LAMARQUE / REUTERS
06:03
Pour le président finlandais Alexander Stubb, Vladimir Poutine «n’est pas digne de confiance»
Le président finlandais Alexander Stubb a estimé lundi à Washington que son homologue russe n’était «pas digne de confiance», à l’issue d’une réunion à la Maison-Blanche avec le président américain, le chef de l’État ukrainien et d’autres dirigeants européens.
«Poutine est rarement digne de confiance. Il reste donc à voir s’il a le courage de venir à ce type de réunion. A-t-il le courage de venir à une réunion trilatérale, ou essaie-t-il encore une fois de gagner du temps ?», a dit Alexander Stubb devant la presse finlandaise.
Alexander Stubb.
Ludovic MARIN / REUTERS
05:48
«Je suis loin de crier victoire», affirme Emmanuel Macron tiraillé entre les doutes et les espoirs
Avant de reprendre son avion, après une journée passée à Washington pour négocier avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky et ses partenaires européens, le chemin d’une paix en Ukraine, Emmanuel Macron semble tiraillé entre l’espoir et la prudence. Cette journée «marquera de manière certaine l’évolution de ce conflit», explique-t-il devant la résidence de l’ambassadeur de France.
Le président français Emmanuel Macron s’adresse aux médias à l’ambassade de France à Washington, aux États-Unis, le 18 août 2025.
Yves HERMAN / AFP
Dans le jardin, une réplique de la statue de la liberté a été enveloppée d’un drapeau ukrainien. Le conflit dure depuis trois ans et demi mais, en l’espace de quelques jours, l’agenda diplomatique s’est accéléré. «Je suis loin de crier victoire», dit-il aussi, dans une tonalité bien différente du triomphalisme et de l’optimisme affiché par Donald Trump au fil de ses rendez-vous.
L’ARTICLE DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
05:45
Les Occidentaux vont «formaliser» les garanties de sécurité pour l’Ukraine «d’ici dix jours», affirme Volodymyr Zelensky
Les alliés occidentaux de Kiev vont formaliser «d’ici dix jours» les garanties de sécurité pour l’Ukraine afin de prévenir toute nouvelle attaque russe sur ce pays en cas d’accord de paix avec Moscou, a déclaré lundi à Washington le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Les garanties de sécurité seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (…) d’ici une semaine à dix jours», a-t-il indiqué à l’issue de négociations à la Maison-Blanche avec Donald Trump et des dirigeants européens.
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05:41
Entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, un changement de ton pour un espoir de paix
Élégant, vêtu d’un costume noir, Volodymyr Zelensky sort de la voiture qui vient de s’arrêter à l’entrée de la Maison-Blanche. Donald Trump l’attend, le visage sévère. Trois jours après sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska, où il s’était fixé comme ambition de négocier une paix en Ukraine, le président américain reçoit, lundi, son homologue ukrainien.
Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche à Washington, aux États-Unis, le 18 août 2025.
Andrew CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Il surjoue la gravité, pose son bras sur l’épaule de son invité dans un geste protecteur. Donald Trump entend aboutir et vite si possible. Après Volodymyr Zelensky, il a reçu une délégation des principaux dirigeants européens. Mais c’est sur les épaules de l’Ukrainien que repose la pression maximale.
LE DÉCRYPTAGE DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
05:37
Volodymyr Zelensky se dit aussi prêt à une rencontre bilatérale avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé lundi qu’il était «prêt» à une rencontre bilatérale avec Vladimir Poutine pour mettre fin à l’invasion russe de son pays qui se poursuit depuis plus de trois ans.
«Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale» avec la participation de Donald Trump, a-t-il déclaré à la presse à la suite de ses discussions avec le président américain et des responsables européens à Washington.
Le dossier d’éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine «est une question que nous laisserons entre moi et Poutine», a-t-il ajouté.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche à Washington, aux États-Unis, le 18 août 2025.
Mandel NGAN / AFP
05:33
La rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky aura lieu «d’ici deux semaines», selon Friedrich Merz
Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré lundi à Washington que le président russe Vladimir Poutine avait convenu, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain Donald Trump, de rencontrer le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky dans les deux semaines à venir.
«Le président américain s’est entretenu avec le président russe et a convenu qu’une rencontre entre le président russe et le président ukrainien aurait lieu d’ici les deux prochaines semaines», a déclaré M. Merz aux journalistes après les discussions à la Maison-Blanche.
Le chancelier allemand Friedrich Merz à la Maison-Blanche à Washington, aux États-Unis, le 18 août 2025.
Alexander DRAGO / REUTERS
05:22
Donald Trump a «commencé les préparatifs» d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky
Donald Trump a affirmé lundi avoir «commencé les préparatifs» d’une rencontre entre les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine, après s’être entretenu dans la journée avec les deux dirigeants.
«Une fois cette rencontre tenue, nous organiserons une (réunion) trilatérale, réunissant les deux présidents ainsi que moi-même», a ajouté sur sa plateforme Truth Social le président américain, précisant que le premier sommet entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se déroulerait «dans un lieu à déterminer».
Le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche à Washington, aux États-Unis, le 18 août 2025.
Alexander DRAGO / REUTERS
05:19
Bienvenue sur ce direct
Bonjour à tous ! Bienvenue sur ce direct consacré à la guerre en Ukraine et plus précisément aux suites de la rencontre à Washington hier entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, parmi lesquels Emmanuel Macron.
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