Quand Donald Trump
traverse l’Atlantique, le spectacle est généralement garanti. Après
avoir jadis
bafoué le protocole royal
face à la reine
Elizabeth II
, le président des États-Unis a cette fois semé le
malaise en Écosse.Il y a quelques jours, il est arrivé en Écosse
pour une visite express. Dans le pays natal de sa mère,
l’époux de Melania Trump
a mélangé golf, diplomatie et
négociations commerciales.

Sur place, il a notamment
longuement rencontré le Premier ministre britannique. Et
Donald Trump n’a rien fait comme tout le monde.
Sur les marches de son club de golf dans l’Ayrshire, il a organisé
une conférence de presse… pour dire tout le bien qu’il pensait de
l’épouse de Keir Starmer. « Nous voulons rendre le Premier
ministre heureux », a commencé le président américain au milieu
d’un vacarme pas possible.

« Je risquerais de m’attirer
des ennuis »

Installé à côté de
Victoria Starmer
, il a chanté ses louanges. « C’est
une personne respectée partout aux États-Unis »
,
a-t-il lancé. De quoi rendre perplexe la Lady, qui ne semblait pas
vraiment d’accord avec Donald Trump… « Je ne sais pas ce qu’il
(Sir Keir) fait, mais elle est très respectée, autant que lui. Je
ne veux pas en dire plus, je risquerais de m’attirer des ennuis.
Mais c’est une femme formidable et très respectée », a-t-il
ajouté.

Et s’ils se sont rencontrés
sur les terrains de golf, ce n’est pas du hasard. Car si Donald
Trump est passionné par ce sport, il voulait aussi faire la
promotion de ce green acheté il y a plusieurs années.
Officieusement, il espérait bien obtenir le soutien de Keir Starmer
pour qu’un de ses golfs accueille le tournoi du British Open. Et
c’est aussi là qu’il a longuement rencontré Ursula von der
Leyen.

Donald Trump en pleine « diplomatie du golf »

Une « diplomatie du
golf »
que le président américain pratique aussi
régulièrement aux États-Unis. « Donald Trump se sert de ces
occasions pour faire passer ses messages à ses interlocuteurs. Et
les autres hommes politiques pensent que s’ils peuvent le
rencontrer dans le cadre du golf, il sera peut-être plus disposé à
aborder des sujets dont il ne parlerait pas devant les
caméras », analysait d’ailleurs Sean Fergusson, secrétaire golf
et business chez Fore
Business.

On ne sait pas ce qui est
ressorti de ses discussions avec le Premier ministre britannique.
Mais ses louanges envoyées à son épouse ont fait grand bruit. Les
médias anglo-saxons sont nombreux à les avoir pointées du doigt. Et
à se demander la raison de cette déclaration publique…
Une façon pour Donald Trump d’attendrir le mari en brossant
la femme dans le sens du poil ?