Caracas exige de l’administration de Donald Trump que les enfants dont les parents ont été expulsés des Etats-Unis soient remis aux autorités vénézuéliennes.

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Publié le 19/08/2025 23:44

Temps de lecture : 2min

Le président vénézuélien Nicolas Maduro tient Maikelys Espinoza, une fillette de deux ans séparée de ses parents lors d'une procédure d'expulsion des États-Unis, à Caracas, le 14 mai 2025. (ZURIMAC CAMPOS / VENEZUELAN PRESIDENCY / AFP)

Le président vénézuélien Nicolas Maduro tient Maikelys Espinoza, une fillette de deux ans séparée de ses parents lors d’une procédure d’expulsion des États-Unis, à Caracas, le 14 mai 2025. (ZURIMAC CAMPOS / VENEZUELAN PRESIDENCY / AFP)

Le gouvernement vénézuélien a assuré, mardi 19 août, que 66 enfants vénézuéliens étaient toujours « kidnappés » aux États-Unis après avoir été séparés de leurs parents lors du processus d’expulsion vers le Venezuela. Caracas, qui a déjà obtenu le retour de plusieurs enfants, exige de l’administration de Donald Trump que les enfants soient remis aux autorités vénézuéliennes pour leur retour au pays avec leurs familles.

Soixante-six, « c’est un chiffre qui augmente chaque jour, c’est quelque chose de très préoccupant. C’est une politique cruelle et inhumaine « , a dénoncé Camila Fabri, présidente du plan gouvernemental « Retour à la Patrie », lancé en 2018 par le président Nicolas Maduro pour le retour volontaire des migrants. « Nous allons ramener les 66 enfants », a-t-elle promis en compagnie d’un groupe de mères qui ont lu une lettre adressée à la Première Dame des États-Unis, Melania Trump.

Jusqu’à présent, 21 enfants, dont Maikelys Espinoza, fille de l’un des 252 migrants vénézuéliens déportés par les États-Unis dans une prison de haute sécurité au Salvador et libérés le 18 juillet après un nouvel échange de prisonniers, sont retournés au pays. 

Camila Fabri a par ailleurs précisé que 10 631 migrants vénézuéliens ont été rapatriés en 2025. Ce chiffre inclut les expulsés des États-Unis, mais aussi les migrants bloqués au Mexique qui ont été ramenés grâce au plan « Retour à la Patrie ». De nationalité italienne, Camila Fabri est l’épouse d’Alex Saab, homme d’affaires colombien naturalisé vénézuélien accusé d’être l' »homme de paille » de Nicolas Maduro. Arrêté au Cap-Vert, puis emprisonné aux Etats-Unis, il a été libéré en 2023 lors d’un échange de prisonniers entre Caracas et Washington.