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Publié le 19/08/2025 23:41
Temps de lecture : 2min – vidéo : 3min
Il est considéré comme l’un des plus grands peintres de notre temps : le Britannique David Hockney. Mondialement connu pour ses tableaux de piscines californiennes, il trouve aujourd’hui son inspiration dans les paysages de la campagne normande, où il s’est installé il y a quelques années. A 88 ans, il n’a rien perdu de son esprit pop.
(France 2)
3min
Il est considéré comme l’un des plus grands peintres de notre temps : le Britannique David Hockney. Mondialement connu pour ses tableaux de piscines californiennes, il trouve aujourd’hui son inspiration dans les paysages de la campagne normande, où il s’est installé il y a quelques années. A 88 ans, il n’a rien perdu de son esprit pop.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Comme de petites explosions de lumière pour célébrer un bonheur simple du quotidien. Le lever du jour, ou encore des soleils presque enfantins, signés David Hockney, 88 ans, un peintre solaire. L’été, Hockney, ça le connaît et ça l’inspire depuis toujours. Il y a 60 ans, le Britannique découvrait la Californie et ses piscines. Des tableaux devenus iconiques qui ont fait de lui le peintre pop le plus cher du monde.
« Les gens pensent que je passe toute ma vie au bord de la piscine, alors que je passe ma vie à peindre », racontait-il avec amusement en 1999. Mais récemment, il a changé de décor. Adieu les piscines turquoise, bonjour les prairies du bocage normand.
En 2019, il achète une vieille maison à colombages. Et ici, il laisse tomber le chevalet et peint sur une tablette. La technologie devient le carnet de croquis de cet éternel curieux. Et à l’arrivée du Covid, peindre à l’iPad prend tout son sens. Confiné, il peut envoyer ses dessins à ses amis. Des paysages solaires, accompagnés d’un message d’espoir : « N’oubliez pas, on ne peut pas annuler le printemps. »
Des journées moroses, mais le peintre préfère célébrer l’arrivée du printemps. Jamais il n’a été aussi productif que pendant le confinement. Un même paysage, 220 tableaux. Même coincé chez lui, son super-pouvoir c’est de s’émerveiller de tout ce qu’il voit autour de lui. À 88 ans, Hockney a gardé ses yeux d’enfant. « Les paysages ne sont jamais ennuyeux parce que c’est la nature. Ce sont seulement les représentations qu’on en fait qui peuvent être fades. Il suffit juste de faire quelque chose de différent et c’est ce que j’ai essayé de faire toute ma vie », explique-t-il ainsi.
Une vision qu’il partage avec le monde entier. Juste après le Covid, un soleil normand et numérique a illuminé New York, Tokyo, Londres. Des rayons qui envahissent les villes, comme une invitation à prendre le temps de regarder la beauté de la nature.