Par
Julien Sournies
Publié le
20 août 2025 à 6h24
Fera-t-il bon d’habiter à Grenoble (Isère) à l’avenir, alors que les inquiétudes autour du réchauffement climatique ne cessent de prendre de l’ampleur, notamment en raison de la récente canicule en France ? Ce lundi 18 août 2025, nos confrères du Parisien se sont penchés sur la question, publiant un classement des villes françaises de plus de 20 000 habitants, établi à partir d’une vingtaine de critères liés au changement climatique.
En tout cas, une chose est sûre, l’inquiétude peut être de mise dans la capitale des Alpes.
Ainsi, plusieurs critères liés au changement climatique, réunis par catégories, ont été retenus : températures futures, nombre de jours de canicule, nombre de nuits tropicales, risques d’inondations, de feux de forêt ou encore de submersion marine…
Grenoble à la 389ᵉ place
Dans ce classement national, lequel répertorie un total de 454 villes, Grenoble est très mal classée, pointant à la 389ᵉ place, preuve d’une grande vulnérabilité face aux fortes chaleurs attendues dans le futur.
Du côté des autres communes du département isérois, ce n’est pas beaucoup mieux : Saint-Martin-d’Hères pointe à la 369ᵉ place, tandis que Bourgoin-Jallieu figure à la 277e position.
Au sein des départements frontaliers, à l’instar du Rhône, on retrouve par ailleurs des mauvais élèves : Lyon (409e), Villeurbanne (403e) ou encore Caluire-et-Cuire (406e).
« La région est l’une des plus touchées par la hausse des températures »
Mais, comme le mentionnait Réseau action climat, association spécialisée dans les changements climatiques, dans son bulletin daté de septembre 2024, c’est tout sauf une surprise si les villes de la région font pâle figure dans ce classement.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des plus touchées par la hausse des températures, surtout lors de la saison estivale : entre 1963 et 2022, on observe déjà un réchauffement de +3,3 °C en moyenne en été. Le nombre de journées chaudes est particulièrement élevé, une tendance qui se poursuivra dans les décennies à venir.
Réseau action climat
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Fougères tout en haut du classement, Sète au fond
Concernant le reste du classement, c’est la ville bretonne de Fougères (Ille-et-Villaine) qui figure à la première place, suivie de près par Hazebrouck (Nord) et Lannion (Côtes-d’Armor).
Aux antipodes, on retrouve, en revanche, des villes du sud : Marseille (452e), Agde (453e) et Sète (454e).
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