À peine livré, plusieurs habitants signalent de nombreux problèmes dans l’un des immeubles du nouveau quartier du Belvédère, à Bordeaux. Poubelles entassées, fuites d’eau, volets roulants bloqués, etc. Le bailleur, Clairsienne, assure que ces soucis vont être vite réglés.

Dès l’extérieur, dans la cour de la résidence, des locataires désignent le local poubelle. Il est ouvert, les sacs empêchent la porte de se fermer, l’odeur est forte : le bac à poubelle a disparu. Dans cet immeuble de la rue de la Garonne, quartier du Belvédère à Bordeaux, des habitants signalent plusieurs problèmes, un peu plus d’un mois après avoir emménagé. C’est le bailleur Clairsienne qui est en charge du bâtiment.

Un ascenseur déjà en panne

Outre les problèmes de poubelles (dont les bacs ont été livrés en quantité insuffisantes, selon le bailleur), une fuite d’eau a touché les parties communes au mois de juillet. « Là, on est dans le hall d’entrée, l’eau fuyait depuis un logement inoccupé au premier étage », témoigne Franck, un locataire de l’immeuble. Le hall d’entrée est sale, il y a des traces par terre. L’un des deux ascenseurs ne fonctionne plus, en panne depuis une dizaine de jours. La pièce hors-service doit être changée, le bailleur étudie les possibilités.

Dans l’appartement de Franck, plusieurs problèmes sont signalés. Pendant trois semaines, il n’y a pas eu d’eau chaude. Difficile de faire face alors que Franck a un bébé de quelques mois seulement : « On s’est retrouvé sans eau chaude, on faisait que des allers-retours chez mes parents qui habitent à quinze minutes d’ici. Tous les jours on faisait la navette, mais nous on paye pour ici, je trouve pas normal qu’on doive aller se doucher ailleurs. Tous les jours on voit un nouveau problème », témoigne-t-il, comme les stores cassés, bloqués en position ouverte en plein été alors que le soleil frappe la façade. C’est un problème de chaleur, selon Clairsienne, et comme les fenêtres qui ferment mal, tous les dispositifs vont être révisés à partir du 25 août par une entreprise spécialisée.

« C’est que des galères »

La femme de Franck, Mélissa, regrette d’avoir emménagé ici : « on était content d’emménager, d’avoir une chambre en plus. Mais au final on est arrivé, c’était que des galères. Le bailleur n’intervient pas, les bâtiments vont s’abimer, et ça va être contraignant de payer 1000 euros et quelques pour un logement qui ne sera plus décent, au final. »

En bas de l’immeuble, plusieurs nouveaux locataires se pressent. Ils récupèrent leurs clés et vont pouvoir emménager. Paco est inquiet lorsqu’il découvre les problématiques listées : « on a déjà averti l’ancien bailleur qu’on quitte les lieux. On a deux bébés, on sait pas comment on va gérer la situation, ça va être compliqué », dit-il.

L’immeuble est livrable et habitable assure le bailleur

Les locataires rencontrés reprochent au bailleur d’avoir mis en location trop vite. Il ne faut pas trop s’inquiéter, tente de rassurer Clairsienne. Fabrice Abrantes est conducteur d’opérations pour le bailleur : « la période estivale est délicate car on  est confronté aux entreprises qui sont absentes. Pour nous, il n’y avait pas de signe alarmant. Après le produit parfait, il peut bien y avoir des petites choses [qui ne vont pas]. » Il assure et rassure : « on considère le logement [comme] livrable et habitable. »