Susie Morgenstern a dominé la littérature jeunesse pendant des décennies et accompagné des générations entières d’enfants. OLIVIER ROLLER/JC LATTÈS
Lire plus tard
Google Actualités
Partager
Bluesky
Copier le lien
Envoyer
S’abonner pour lire
Exilée en France depuis presque soixante ans, l’Américaine Susie Morgenstern a dominé la littérature jeunesse, accompagnant des générations entières d’enfants avec « la Sixième » ou « Lettres d’amour de 0 à 10 ». Elle s’est imposée dans la littérature générale avec « Mes 18 exils » (L’Iconoclaste, 2021), bilan d’une vie d’exubérance. La voilà qui s’adonne à la littérature cochonne. En raison d’une valve aortique défaillante, Morgenstern a été contrainte d’accueillir l’animal en son propre cœur. Or, celui-ci a toujours été proscrit dans sa famille juive ashkénaze, respectueuse des traditions de la cacherout.
Balance ton porc ? Tends-lui la main, plutôt. Pleine de compassion, Susie Morgenstern fait ami-ami avec le cochon et lui confie le fond de sa pensée, toujours saupoudré d’un grain de folie. Son rapport à la foi (« Dieu est notre ami imaginaire »), ses quelques pas de côté (souvenirs délicieux d’expé…
Article réservé aux abonnés.
Se connecter
Offre d’été :
1€/mois pendant 6 mois
S’abonner
Découvrir toutes nos offres